Lancement officiel des travaux
Après un petit loupé quant au rendez-vous initialement prévu sur le parking de Gallatin, c'est finalement au pied du pont, côté rive gauche, où est installé le lieu de vie du chantier, que les élus des deux départements se sont retrouvés : le président Christian Monteil pour la Haute-Savoie accompagné du vice président Denis Duvernay responsable infrastructures ; le président Jean Deguerry président de l'Ain entouré du député Damien Abad, des conseillers départementaux Annie Meuriau et Philippe Emin du canton d'Hauteville Lompnes, Myriam Multon-Bouvet et Guy Larmanjat du canton de Bellegarde.
Les deux maires Seysselans Michel Botteri et Gilles Pilloux assistaient bien sûr à ce lancement officiel des travaux de rénovation du pont qui s'est déroulé également en présence du personnel des entreprises Freyssinet France et Exopeint qui interviennent actuellement sur l'ouvrage.
Le département de l'Ain étant maître d’œuvre, c'est donc tout naturellement au président Deguerry qu'est revenu l'honneur d'ouvrir cette rencontre. Évoquant "l'impérieuse nécessité" de ce pont qu'il qualifia "d'ouvrage d'art", Jean Deguerry souligna : «ces 220m qui nous relient sont le symbole bien vivant d'une coopération entre nos deux départements» qu'il souhaita par ailleurs "toujours plus accrue".
Il souhaita également que ce chantier, prévu en deux parties avec une interruption hivernale de trois mois, aboutisse au plus vite, conscient de la gêne engendrée pour la circulation.
S'appuyant sur le "privilège de l'âge", le président Monteil évoqua l'inauguration du pont de Seyssel en 1987, profitant de l'occasion pour souligner l'investissement de son prédécesseur André Abry, conseiller général d'alors : «il a mis beaucoup d'énergie dans ce dossier».
Rappelant que l'ouvrage avait coûté 20 millions de francs en 1987, il souligna qu"aujourd'hui c'est tout autant qui vont être consacrés à sa rénovation : 4 millions d'euros en fait financés par moitié par la Haute-Savoie et l'Ain.
Évoquant le syndrome du pont de Gênes, il précisa que celui de Seyssel n'était pas en danger «mais qui sait plus tard ?» dira l'élu avant de conclure : «ces travaux sont rassurants pour tous car c'est la sécurité qui est apportée»
Geste symbolique du lancement des travaux, les deux présidents, armés chacun d'un pinceau, ont ensuite peint un petit carré métallique de la belle couleur bleue qui redonnera bientôt tout son éclat au pont de Seyssel.