Le confinement toujours contrôlé
Après plusieurs jours où la pédagogie était de mise, les forces de l’ordre ont commencé à effectuer des contrôles plus répressifs envers les contrevenants au confinement.
Vendredi dernier, une patrouille d’agents de la Police Nationale d’Aix a ainsi circulé dans les rues de la ville afin de procéder à la vérification des attestations des passants.
Houria Khemissi, Commissaire de Police, explique que l’objectif est avant tout de faire respecter le confinement, pas de verbaliser. On notera d’ailleurs qu’au cours des contrôles effectués, même si des contraventions ont été effectuées, une certaine pédagogie était toujours à l’œuvre.
Il était ainsi expliqué aux personnes comment bien remplir leur attestation et les raisons de sorties valables. Pour rappel, la vraie heure de sortie est obligatoire, et le papier doit être rempli au stylo, pas au moyen d’un crayon de papier ou d’une encre effaçable.
Pour la commissaire, le confinement est globalement respecté, avec des citoyens portant leur masque et présentant des attestations dûment remplies. Bien sûr, l’agacement peut parfois être palpable avec des personnes à fleur de peau laissant paraitre une certaine forme de tension.
Cependant, la pédagogie et la patience des agents a souvent suffit à calmer les esprits, certaines personnes e profitant pour demander des renseignements sur ce qu’il est possible ou non de faire.
Multiplication des contrôles
Les contrôles peuvent donc être faits par des patrouilles à pieds mais des véhicules en effectuent aussi. Plusieurs sorties sont faites chaque jour, en uniforme ou en civil.
Pendant que nous accompagnions une patrouille, le respect des règles dans les transport en commun a lui aussi été effectué. Un embouteillage s’est d’ailleurs créé au niveau du croisement rue du casino et avenue du Général de Gaulle alors que les agents vérifiaient que les conducteurs de voitures étaient en règle.
Malheureusement, le constat peut-être fait que des individus commencent à sortir sans masque ni attestation par esprit de contradiction ou parce qu’ils ne croient pas en la gravité de la crise.
