Le GFA va devoir rebondir
Pour sa première saison complète en championnat National 2, et au sein d’un groupe C relevé, le GFA n’aura pas réussi le pari de se maintenir. Il va devoir désormais se relever.
Une saison mouvementée
Après avoir vécu trois montées - de la R2 à la N2 - puis une demi-finale de coupe de France l’année dernière, le GFA Rumilly Vallières a donc connu son premier coup d’arrêt cette saison, avec cette relégation en National 3. Une «crise de croissance» pour le club du territoire de l’Albanais qui aurait certainement pu être évitée, même s’il faut bien reconnaître que le niveau du championnat N2, et notamment de ce groupe C, était particulièrement élevé cette année. Au milieu des grosses écuries du sud de la France et de la région lyonnaise, sans oublier les réserves professionnelles, les bleus n’ont jamais démérité, mais il leur aura manqué un petit quelque chose pour se maintenir. Le changement d’entraîneur intervenu début mars à onze journées de la fin - Stéphane Bernard succédant à Fatsah Amghar - aura certes insufflé une nouvelle dynamique au sein du groupe rumillien, mais ne se sera pas avéré suffisant au final.
Un mercato en partie raté
Les lendemains de coupe de France jamais simples à gérer pour un club amateur, le niveau des adversaires, les longues blessures de joueurs cadres sont autant de raisons qui peuvent expliquer les difficultés rencontrées cette saison par le GFA. Mais elles ne sont pas les seules. Clairement, le mercato réalisé l’été dernier et même cet hiver, n’a pas été à la hauteur des attentes. Si certains joueurs ont donné satisfaction à l’image des «locaux» que sont le gardien de but Julien Perez, le défenseur central Jérémy Féjoz, les milieux de terrain Guillaume Odru ou Nicolas Poulain, sans oublier le latéral gauche Nicolas Senzemba arrivé en janvier, le GFA s’est trompé au moment de composer son secteur offensif. Une défaillance qui se traduit d’ailleurs au niveau comptable, puisque l’attaque haut-savoyarde, avec vingt-sept buts inscrits en trente journées, est la moins performante du groupe C.
Une volonté de vite rebondir
Bien que toujours difficile à encaisser pour un club, une descente n’est pas une fin en soi. Et encore moins pour un club aussi solide et structuré que peut l’être aujourd’hui le GFA. Ainsi, la déception de ne pas rester en N2 vite évacuée, les dirigeants se sont déjà tournés vers la saison prochaine où l’objectif sera de figurer du mieux possible en National 3, et pourquoi pas, de remonter immédiatement. Avec un staff confirmé dans ses fonctions, et une bonne partie de l’effectif aussi, le GFA Rumilly Vallières fera très certainement partie des favoris au premier échelon national.