Le groupe Valvital n’est pas inquiet

Fermé jusqu’à nouvel ordre depuis le 15 mars, alors qu’ils commençaient progressivement à ouvrir, l’ensemble des établissement du groupe Valvital subit lui aussi de plein fouet la crise sanitaire actuelle.
Bernard Riac, PDG du groupe, nous indique qu’ils ont connu environ 10% d’annulations par rapport aux chiffres de l’année dernière. Toute fois, le secteur a l’avantage de voir les curistes réserver très tôt leurs séjours; et qu’en mars, 80% des séjours étaient déjà réservés pour l’année en cours. Pour ceux qui ne veulent pas annuler parce qu’attachés à leur cure, des reports sont proposés à partir du 1er juin et sur toute la période estivale.
Si la quasi-totalité des employés du groupe a été mise au chômage partiel, les services de réservation, administratif et technique sont eux toujours au travail. Ils sont en effet essentiels à la bonne tenue de l’activité à venir, l’administration s’occupant par exemple de verser les salaires dûs aux employés ayant travaillé cette année.
Les employés justement, la plupart sont des saisonniers dont les contrats ont été reportés. Pour le moment, ils sont donc toujours sous le régime du chômage qu’ils conservent entre deux saisons d’activité. En effet, très peu d’entre eux avaient eu l’occasion de commencer, l’activité étant lancée avec des employés en CDI.

L’impact économique
M. Riac considère que l’impact économique est surtout très important pour les hébergeurs (voir l’édition précédente). Beaucoup de curistes devant venir au printemps ont en effet annulé à la fois leur séjour et leur hébergement.
Pour le groupe, le PDG indique qu’il se remettra, comme les autres entreprises. Comme c’est un marché qui n’est pas supprimé, ils réfléchissent à un redémarrage avec une prolongation de la saison, ayant reçu une autorisation de la Sécurité Sociale pour finir une semaine plus tard, le 19 décembre. Le groupe négocie aussi avec l’organisme afin que les personnes n’ayant fait que deux ou trois jours de cure puissent revenir faire une cure complète sans pour autant passer par leur médecin pour avoir une ordonnance. Bien entendu, les annulations seront remboursées.
L’entreprise étant saine, il n’y a pas de problème de trésorerie à prévoir, M. Riac pensant «pouvoir tenir un mois ou deux». Il souhaite toutefois que cette trésorerie soit ménagée afin de pouvoir continuer à payer les fournisseurs et en particulier ne pas retarder les paiements des plus petits d’entre eux pour éviter de les mettre en difficulté.
Contactés par diverses banques pour contracter des prêts, ils n’ont pour le moment pas souhaité donner suite mais sont prêts à discuter afin de faire face au problème de la masse salariale, très importante dans une entreprise de services et de main d’œuvre.

La communication aux curistes
Communiquant en permanence à l’attention des curistes, le groupe les informe de toutes les possibilités à leur disposition. Bien entendu, Valvital est, comme toute le monde, dans l’incertitude concernant la date de la fin du confinement et communiquera dessus dès que le gouvernement en aura dit un peu plus.