Le maire Bruno Crouzevialle avance avec prudence
Qui dit nouvelle année, dit nouveaux projets. Bruno Crouzevialle et les membres de son conseil municipal n’auront pas le loisir de les présenter aux Pugnerains et Pugneraines lors d’une cérémonie de vœux. Comme dans toutes les communes, la crise sanitaire actuelle a eu raison de ce rassemblement traditionnel avec la population. Alors une simple carte de vœux a été déposée dans les boites aux lettres des habitants de Pugny-Chatenod. Bruno Crouzevialle, le maire, les membres du conseil municipal et le personnel communal souhaitent ainsi une très belle année 2021. Certes, ce petit flyer n’est qu’un avant goût du prochain bulletin municipal qui devrait être distribué d’ici la fin du mois.
A défaut de cérémonie officielle donc et dans l’attente de ce bulletin municipal, nous nous sommes rapprochés de Bruno Crouzevialle pour évoquer ses premiers mois de maire et les quelques projets, grands ou petits, en cours ou à venir.
Les élections ont fait l’objet d’un recours ?
Il est toujours en cours. On a eu en effet un petit problème au niveau des élections, la liste opposante a déposé un recours devant le tribunal administratif, recours qui a été débouté au mois d’octobre. Il y a eu un appel de la décision et c’est actuellement entre les mains du Conseil d’Etat. Au niveau de la commune cela nous impacte parce que l’on passe du temps sur des affaires qui ne nous sont pas directement liées. Ce temps là on aimerait le passer bien sûr autrement. Nous avançons en quelque sorte avec prudence dans l’attente d’avoir les coudées franches. Nous avons avancé en effet entre autres sur la sécurité des routes, l’éclairage public et la communication.
Des changements concernant l’école, notamment une nouvelle directrice ?
C’est tout récent puisque Mme Viallet a repris la direction lundi (18 janvier), poste qu’elle occupera jusqu’à la fin de l’année. Elle remplace Mme Madeleine qui, pour raisons personnelles, a décidé d’arrêter.
Sinon, on a assuré une rentrée scolaire quasi-normale avec la mise en place bien sûr des protocoles de l’Education nationale. Tout s’est bien passé et cela continue à bien se passer pour les élèves qui mangent bio à la cantine. C’était notre projet et une demande des parents d’élèves. On a changé de prestataire en novembre et aujourd’hui nous sommes sur une qualité bien meilleure, avec moins de gaspillage et surtout plus d’enfants à la cantine. On a revu notre organisation avec le renfort de 2 personnes au service. De plus on assure désormais une garderie sur l’école de Pugny le soir. Avant elle se faisait uniquement sur Trévignin, matin et soir. Enfin on a mis en place une activité athlétisme, le mardi et le jeudi soir en périscolaire en partenariat avec l’Athlétique Sport Aixois et cela affiche complet.
Des projets annulés ou retardés ?
«La situation sanitaire n’a pas aidé, mais il n’y a pas eu de gros projets annulés. Ainsi on a pu mettre en place une aide de 150 € pour l’achat de vélos électriques (VAE) en complément des 200 € de Grand Lac. Cela s’est fait en septembre. On en a eu 14 au total. C’est qu’il y avait une réelle demande. Un autre dossier concerne le relogement de la Maison d’assistantes maternelles qui doit déménager, le bâtiment étant vendu par son propriétaire. Plusieurs hypothèses ont été étudiées pour rapprocher la MAM du centre bourg, mais sans résultat jusqu’à présent. La solution sera peut-être une nouvelle construction qui permettrait d’accueillir une douzaine d’enfants. On sollicitera des subventions du Département, de la Région et pourquoi pas de l’Europe. Tout est envisageable et sans trop tarder pour que la MAM puisse déménager en 2022. On prévoit par ailleurs de rénover l’éclairage public. L’installation d’une horloge atomique nous permettra de paramétrer l’éclairage et de faire des économies par des extinctions une partie de la nuit. Notre souhait est d’atteindre le label «village étoilé» d’ici 2023. Nous souhaitons par ailleurs montrer l’exemple concernant l’élagage des arbres afin de dégager la vue à certains habitants. C’est une doléance que l’on a souvent entendu pendant la campagne.
Qu’en est-il également du rocher de Malatret qui inquiète les riverains ?
Il n’est pas appelé à rester même si le promoteur a installé une statue (rapport au mythe de Sisyphe) pour répondre de manière humoristique aux articles qui sont parus. Je lui ai fait promettre l’enlèvement de ce rocher et Eiffage a été mandaté pour cette destruction dans les 3 mois à venir.
Quel impact a eu la Covid-19 sur la commune ?
A ma connaissance, nous n’avons pas eu beaucoup de personnes touchées par la Covid-19. On s’est efforcé de rassurer et de faire appliquer les directives quand elles sortaient. La prévention semble avoir été payante. On a fabriqué et distribué nos propres masques avant de recevoir ceux de la Région. On a aussi distribué des visières aux habitants qui le souhaitaient. D’ailleurs, on en a encore en stock et il suffit d’en faire la demande.
Des vœux particuliers ?
Priorité à la santé. Le Conseil municipal et moi-même souhaitons aux Pugneraines et aux Pugnerains une très belle année 2021. Mon vœu le plus cher est que les gens puissent à nouveau échanger, s’investir et prendre du plaisir dans la vie associative. On avait mis en place chaque samedi et dimanche matin des cours de «strong-nation», une forme de fitness. On espère reprendre ces cours le plus rapidement et retrouver une vie normale, tout simplement.