Le virus vu de Chine
Jonathan est un savoyard expatrié en Chine depuis maintenant quatre ans, où il officie en tant que professeur d’anglais.
Au cœur de la crise sanitaire qui secoue le monde et originaire de Chine, il est revenu pour nous sur les conditions de vie dans l’Empire du Milieu.
Vivant dans l’Est de la Chine, il n’est pas dans l’épicentre de l’épidémie. Cependant, le pays tout entier est à l’heure actuelle sous les mesures fortes prises par le gouvernement chinois pour contrer l’expansion de la maladie.
Il nous indique qu’au plus fort de la crise, chacun restait chez soi, les rues étant en conséquence désertes, chose inhabituelle dans une ville de plusieurs millions d’habitants. Si le confinement n’a jamais été extrême dans sa ville, avec juste des relevés de températures à l’entrée des centres commerciaux ou de zones à fortes densités. Il relève aussi que dans une ville à environ 200 kilomètres, il fallait montrer patte blanche pour pouvoir sortir de zones délimitées par la police.
Ces mesures ont cependant eu un avantage significatif selon Jonathan : ce sont elles qui ont permis le recul de la propagation et un retour à une vie plus ou moins normale. Ainsi, les habitants commencent de nouveau à sortir de chez eux, pour aller voir leurs amis par exemple.
Il est toutefois à noter que le secrétaire général adjoint du gouvernement Chinois, Ding Xiangyang, a laissé sous-entendre que les mesures de quarantaine pourraient être levées dans un futur proche. Notre expatrié questionne d’ailleurs la possibilité de mettre en place de telles mesures en France.
Si, en Chine, les citoyens sont éduqués de manière à obéir aux ordres donnés par leur gouvernement, écoutant sans esprit critique les nouvelles officielles, les Français ont tendance à être un peu plus rebelles que ça, ne voulant sacrifier leurs libertés individuelles pour rien au monde.
