L’édition 2022 de la foire agricole
Traditionnellement organisée par le Comité d‘Action Economique, la foire agricole a cette année encore, connu un grand succès auprès du public. Si le ciel était maussade le matin avec quelques petites averses de pluie, le soleil s’est finalement imposé dès 11h, agrémentant cette journée tant attendue.
De 8h à 18h, les exposants, organisateurs, et bénévoles se sont affairés depuis la place Joffo jusqu’au parking des anciennes casernes pour mettre en valeur la richesse du monde agricole de Rumilly et ses environs.
A 9h30, les élus de la commune, du Département et de la Région ont inauguré cette journée sur le ring des vaches. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs salué la présence féminine de plus en plus nombreuse dans le monde agricole.
La journée a rassemblé 60 vaches, 50 chevaux, 25 producteurs et environ 70 bénévoles dont beaucoup d’habitués. L’organisation avec les différents partenaires était une nouvelle fois, bien rodée avec les différents partenaires.
Les éleveurs de Savoie ont géré la partie concours de Montbéliardes toute la journée sur la Place Joffo.
Au niveau de la place de la Manufacture, la partie fromages était gérée par Savoicime et les coopératives laitières. La dégustation de Tomme, Emmental et Raclette produits à partir du lait des Montbéliardes a été très appréciée des visiteurs. Un quizz permettait de parfaire ses connaissances sur les fromages locaux et de gagner de nombreux lots (tee-shirts, couverts en bois, bloc de post-it en papier recyclé, Tote bag…). Il y avait également un marché de producteurs locaux (pain, chocolat, spiruline, escargots...)
Sur le parking des Anciennes casernes, les différentes écuries du secteur se sont chargées de la partie chevaux. Après le défilé à 11h des chevaux et poneys dans les rues, de splendides spectacles se sont succédés, mettant en lumière la complicité entre les humains et leur monture.
A 10h30, devant les yeux émerveillés des petits et des grands, les vieux tracteurs ont défilé depuis la rue de Verdun tout en pétaradant.
Sur le parvis du Quai des Arts, il était également possible d’acheter le jus de pommes produit sur place par les élèves de 3ème (enseignement agricole) de l’ISETA à Poisy. L’énorme machine utilisée pour cela, fonctionne sur le même principe que les pressoirs à l’ancienne mais elle est aux normes alimentaires. Au cours de la journée, 700 litres de bidoyon ( jus de pommes non pasteurisé) ont été produits, à partir de pommes provenant de Poisy et Copponex. La recette de la vente servira à financer le voyage d’études des élèves.
Le concours de meneurs
Aussi convivial soit-il, le concours de meneurs nécessite une certaine rigueur et se déroule selon des règles bien précises. Il existe plusieurs catégories. Pour les enfants meneurs (à partir de 11 ans environ) avec les veaux, il n’y a pas de classement.
Le juge apprécie en premier lieu l’aspect génétique : il faut une vache, avec une très bonne mamelle. Avant le concours, il y a une préparation qui demande du travail. Le meneur doit entraîner longuement sa vache à marcher, notamment avec de la musique (très forte et source de stress le jour du concours pour certaines concurrentes).
Une autre partie importante est le clipage, c’est-à-dire, la mise en beauté de l’animal : la tonte et la préparation. Tout le corps doit être tondu à la même longueur sauf la mamelle et les veines qui sont tondues de manière beaucoup plus courte pour mettre en valeur la mamelle. Pour avoir toutes les chances de remporter le concours, la vache doit présenter une mamelle haute, large et irriguée. Les trayons ne doivent pas partir sur l’extérieur et l’attache avant de la mamelle doit être le plus loin possible sous l’abdomen.
Le juge évalue l’ensemble du corps de la vache.
Enfin, le meneur est jugé sur sa façon de tenir la vache : la longe du licol doit être enroulée, le meneur ne doit pas quitter le juge du regard. Chaque meneur doit entrer en avant sur le ring et se retourner quand la dernière vache est entrée. Le bras doit être dans l’allongement du nez et tout l’art du meneur sera de placer sa vache pour la mettre en valeur. Une symbiose entre l’homme et l’animal qui ne s’improvise pas !
Concours de meneurs : une fille parmi les vainqueurs
Célia Pascal, est arrivée 3ème du concours de meneurs (catégorie jeunes adultes, derrière François Paccard et Rémi B.) avec la vache Parisienne. La jeune fille de 18 ans est issue d’une famille d’agriculteurs de Frangy. Elle est actuellement en 2ème année de BTS au lycée agricole de Cibeins dans l’Ain. Elle participe a des concours depuis une dizaine d’années. «Participer à des concours est toujours sympa, affirme Célia, cela permet de faire connaissance avec plein de monde. Il y a une bonne ambiance, on y va pour participer pas pour gagner.». Bravo à Célia et Parisienne pour leur belle performance !
Résultats du concours de Montbéliardes
- Grande championne : MARSEILLE du GAEC la CORBETTE
- Grande championne Mamelle (Prix Bernard Ravoire) : NULLE du GAEC des PRERIANTS
- Meilleure fromagère : ISIS du GAEC la FERME de BORNALONGY
- Championne Mamelle Adulte : NULLE du GAEC des PRERIANTS
- Championne Mamelle Jeune : OUTRE du GAEC des PRERIANTS
- Championne Mamelle Espoir : PAMPA de l'EARL CLEMENT
- Championne Adulte : MARSEILLE du GAEC la CORBETTE
- Championne Jeune : OUTRE du GAEC des PRERIANTS
- Championne Espoir : RADIERE du GAEC de L'AVENIR
Rendez-vous l’année prochaine !
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Les spectacles de chevaux se sont enchaînés.