Les Aixois déjà sur de bons rails

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Les membres du Pôle Performance aixois avaient rendez-vous le premier week-end de février avec la première échéance nationale de la saison. Rameuses et rameurs ont été contraints de laisser les bateaux au ponton pour retrouver les ergormètres à l’occasion du traditionnel championnat de France indoor ponctuant le calendrier hivernal. De féroces batailles et une mobilisation exceptionnelle dans les clubs d’aviron et Pôle de haut niveau sur les distances olympique (2 000m) et sprint (500m), tel était le menu.

Une belle mobilisation à distance

Concentrés sur leurs performances, les rameuses et rameurs engagés ont pu compter sur la pression mise par leurs adversaires (à distance) pour se dépasser. Le président de la Fédération française d’aviron, Christian Vandenberghe, a ouvert ces championnats de France en se félicitant de l’engouement suscité. «On a énormément de participants, plus de 3 300 au final ce qui est quand même énorme et qui constitue un record !» annonçait-il. Dans un contexte sanitaire compliqué fin novembre, la décision avait été prise de basculer une année de plus sur un événement à distance, ce qui n’a pas entravé la mobilisation des sportifs. Si le succès de cet événement connecté est indéniable, le président de la FFA admet pour autant avec le comité directeur espérer «revenir en présentiel avec l’ambiance d’un Charléty ou d’un Coubertin. Se retrouver ensemble est l’ADN de l’aviron que ce soit sur l’eau ou en aviron indoor». Pas de grand rassemblement à Paris donc, mais de nombreux regroupements organisés dans les clubs ou salles de sport autour des ergomètres. Des rendez-vous partout en France que les spectateurs ont pu admirer en direct par vidéo grâce au dispositif adopté par les clubs. De Nancy à la Martinique en passant par Nantes, la région parisienne et Bayonne, le suspens était de la partie sur tous les tableaux. Du côté d’Aix-les-Bains, le Pôle performance présentait huit athlètes dont Baptiste Savaete, de retour du stage national U23 et Fleur Vaucoret, championne du monde junior en titre. Tous, à l’exception de Théo Renaud et Lise Bara, ont effectué cette épreuve au sein de leurs pôles France de rattachement à savoir Lyon et Nantes (pour la féminine Fleur Vaucoret). C’est donc au contact des meilleurs nationaux que les Aixois ont réalisé ce test ergométrique tant redouté.

Premier titre individuel pour Lise Bara

Trois ans après être passée de l’athlétisme à l’aviron, Lise Bara a décroché son premier titre national individuel sur l’épreuve sprint du 500m senior féminin. En bouclant la distance en 1 minute 33 secondes, elle a accroché un troisième fanion bleu blanc rouge à son palmarès après le huit senior féminin distance olympique et le huit senior mixte sprint en 2021.

Trois Aixois dans le top 6 chez les poids légers U23

Tout le monde attendait Baptiste Savaete sur le podium, c’est finalement son coéquipier de club Maxime Vicot (en 6min18s) qui est monté sur la troisième marche derrière le grenoblois Ferdinand Ludwig, premier en 6min9s et le rameur de Rouen Pierrick Verger, second en 6min15s. La 4e place est revenue à l’Aixois Maël Vittet et la 6e place à Baptiste Savaete à 13 secondes du vainqueur. Un palmarès groupé des Aixois qui laisse présager une belle et saine bataille dans les semaines à venir à l’occasion des préparations pour les championnats de France bateaux courts.

Une 7e place pour Vaucoret, Chamorand blessé

Du côté du Pôle France de Nantes, Fleur Vaucoret a bouclé ses 2km en 7min12s synonyme de 7e place nationale, dans une course remportée par Agathe Oudet de la Basse Seine, 30 secondes plus rapide.

Le résultat obtenu par la rameuse de l’ENA reste encourageant pour la suite de la saison, elle qui a pour objectif, au sein de l’équipe de France, de décrocher son billet pour les championnats du monde programmés l’été prochain. Alors qu’il faisait pour sa part partie des favoris de l’épreuve du 2 000 mètres seniors toutes catégories U23, Louis Chamorand n’a pu prendre le départ de la compétition remportée par son coéquipier en deux sans barreur Téo Rayet.

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