Les bruits du jardin public

Le sujet n’était pourtant pas à l’ordre du jour du dernier conseil municipal. Il a pourtant été abordé par le maire Pierre Béchet, en réponse à une question de Jacques Morisot, chef de file de la liste d’opposition «Rumilly Une ambition nouvelle», intrigué par les «bruits» qui courent concernant l’avenir du futur jardin public en cours d’aménagement entre la rue Charles de Gaulle et la rue du Collège.
Car depuis trois mois, plus rien n’a bougé sur ce chantier, depuis la démolition des anciens bâtiments. Et depuis la mise au jour de vestiges que chacun aimerait voir conservés. 
«On avait dit que les conditions dans lesquelles ce jardin sera fait seraient revues après la démolition», a répondu le maire. «Pour tenir compte de ce qu’on trouverait dessous. Il a fallu refaire complètement l’étude en matière de solidité des murs. On a refait un petit marché avec un nouvel intervenant pour nous garantir la stabilité du futur jardin et savoir quels vieux murs on allait pouvoir conserver. 
Au début on pensait les conserver pratiquement tous. Malheureusement, beaucoup vont devoir être démolis et reconstruits. C’est toute cette analyse qui a été faite durant deux mois».
«Normalement», précise Serge Déplante, maire adjoint en charge des travaux, «les gros travaux auraient dû reprendre dès cette semaine. Mais on a fait le choix de différer les travaux de branchement dans la rue pour ne pas gêner le commerce trois semaines avant Noël. Car il faudra fermer la rue durant trois jours».
C’est ce qui explique que les travaux n’aient pas encore repris sur ce chantier où seuls des travaux de préparation sont engagés, en attendant de redémarrer «à fond» dès les premiers jours de janvier.
«L’objectif, c’est toujours d’ouvrir le jardin en juin», a précisé Pierre Béchet. «Même si ce n’est pas encore terminé, au mois de mars, on fait les plantations. Il faut qu’on ait un jardin planté cet été !».
Aujourd’hui, la balle est du côté des services techniques de la ville car «la mission du bureau d’études qui a pris en charge le projet est terminé. Nous finissons avec nos ressources internes».