Les coulisses des municipales

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Et bien dis donc ! Cette semaine, il y en aurait, des choses à raconter ! Entre la campagne des municipales, le «49-3» à l’Assemblée nationale, les tempêtes à répétition, l’épidémie due au coronavirus ou le problème des migrants à la frontière grecque, on ne sait plus où donner de la tête. 
Surtout que, à la maison, le printemps qui arrive, ça donne du boulot. Que ce soit au jardin avec les diverses tailles et nettoyages, ou à l’intérieur avec les premiers «grands nettoyages». Avec, en plus, quelques «indignations» toutes personnelles dont on reparlera sans doute un jour.
J’ai découvert une chose dont j’ignorais tout, ces derniers jours. En fait, je n’avais jamais pénétré dans les ateliers du journal à Rumilly. Pourtant, je savais bien que, en plus de l’Hebdo qui, comme son nom l’indique, parait chaque semaine, il y avait une imprimerie avec des machines aussi bizarres que compliquées. 
Une imprimerie où on fabrique, entre bien d’autres choses évidemment, les bulletins de vote pour les élections municipales.
Et bien, j’ai appris beaucoup de choses. Pas sur la technique, vous imaginez ! Mais sur les conditions dans lesquelles ça se passe. Parce que c’est sacrément compliqué ! Et je n’ai pas tout retenu ! 
D’abord, on ne peut pas imprimer les bulletins sur n’importe quel papier. Il doit faire un grammage particulier (70 grammes, je crois), avec une couleur bien précise. Il doit provenir, le plus possible, du recyclage. Un truc plutôt étonnant quand on sait que la France a fermé son seul site de fabrication de papier recyclé l’année dernière et que, du coup, trouver ce type de produit relève de la performance, il n’y en a plus sur le marché. Je n’ai rien entendu à propos de l’encre, mais va savoir… 
Une fois imprimés, les bulletins doivent être acheminés vers la Préfecture, pour être distribués aux électeurs. Là aussi, il faut respecter un protocole et des délais bien précis. Un sacré casse-tête…
Je les ai trouvés un peu nerveux, autour des machines ! Tout de suite, j’ai cru que c’était à cause de moi, que je leur faisais perdre leur temps. En fait, oui, mais ce n’était pas le problème. Le problème, c’est qu’ils attendaient que certains candidats veuillent bien leur donner le feu vert pour lancer les impressions. Et, malgré mails et SMS, c’était le silence du côté des prétendants aux mairies. Enfin, pas tous, heureusement ! Mais certains, trop occupés sans doute par leur campagne, semblaient plutôt indifférents aux difficultés d’organisation du travail, presque méprisants alors que ça urgeait «grave».
Je ne veux pas jeter la pierre, les candidats aux municipales entament la dernière ligne droite avant les urnes. Mais ça ne justifie pas que l’on ignore les difficultés de ceux qui doivent travailler, souvent tard le soir et le week-end pour que ces élections se déroulent le mieux possible. 
Je vais peut-être un peu loin, mais ça m’a choquée de voir tant de mépris, en tout cas en apparence. Bien sûr, je ne donnerai pas de noms, tout cela n’a pas à intervenir dans le choix des électeurs. 
Heureusement, les futurs élus ont d’autres qualités.
Depuis mardi après-midi, les services de l’Etat ont autorisé l’impression sur du papier 80 g. à la veille de la date limite de livraison... c’est à dire trop tard !

Lady Marianne

Pour m’écrire, c’est sur ladymarianne74@orange.fr

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