Les métiers d’antan à l’honneur
La fête de la batteuse qui a eu lieu le samedi 5 et le dimanche 6 août amène toujours beaucoup de monde. Cette année n’a pas manqué à la règle, 2000 personnes samedi soir dont 1000 qui ont mangé sur place et 650 repas champêtres servis le dimanche. Cette fête de mémoire aime rapprocher les anciens avec les jeunes, leur faire découvrir tout un patrimoine qui n’existe plus.
Daniel Buathier le président de la vannerie du Semnoz, vient chaque année avec son matériel : « la vannerie est une passion mais il ne suffit pas de tresser, il faut choisir sa matière, aller la chercher. J’utilise de l’osier, de la blache, de la molinie bleue (paille des bois) que l’on trouve dans des endroits humides. Ensuite il faut les faire sécher et enfin je confectionne des paniers à côte et des vanneries spiralées. »
Pascal Goury a le devoir d’exposer la réplique exacte de la batteuse et de la locomobile, ce qui représente environ 2000 heures de travail. L’artisan de ces petites merveilles Emile Ostorero étant décédé, lui a légué ses maquettes.
Daniel Burnat et son fils Philipe sont cordiers. Ils récupèrent les ficelles sur des bottes de paille dans les fermes pour confectionner des cordes : « il est nécessaire de travailler à deux, un de chaque côté du métier pour tresser la corde ».
Jean Ramaz, 93 ans tient la forge depuis 25 ans. Il a remplacé François Debroux de Bassa à St Ours. Il était aidé par son petit-fils Lewis qui venait spécialement d’Angleterre. Depuis il a grandi mais a toutefois suivi les traces de son papy en travaillant dans la mécanique, le dernier métier de Jean. C’est désormais Joël Virieux ancien ferronnier qui fait chauffer la forge. Jean l’utilise encore pour réaliser « des bricoles » comme il dit.
Le club de Rencontres et d’amitié oeuvre toute l’année en confectionnant des confitures, des apéritifs et bien d’autres bonnes choses pour les vendre le jour J.