Les nuits de la lecture se préparent
Du 23 au 25 janvier, les nuits de la lecture se préparent au Quai des arts de Rumilly. Cette année, cet événement national se matérialise à travers le thème des patrimoines.
«Une bibliothèque, ce n’est pas que des livres morts, ça bouge», avance Pascale Piccamiglio, responsable de l’espace jeunesse à la médiathèque du quai des arts. Bouger la médiathèque de Rumilly va en avoir l’occasion puisque les Nuits de la lecture reviennent. Du 23 au 25 janvier, un large panel d’activités sera proposé aux habitants de Rumilly et du secteur. L’occasion de passer un bon moment pour certains ou de retrouver le goût du livre pour d’autres. Lancées par le ministère de la Culture, les Nuits de la lecture s’organisent chaque année autour d’un thème. Pour cette édition 2025, il s’agit des patrimoines, alors que le corps avait été choisi l’année précédente. L’événement qui veut mettre en valeur la culture s’inscrit surtout dans la continuité du travail réalisé toute l’année à la médiathèque. «Pour nous, c’est l’occasion d’organiser des événements qui nous tiennent à cœur», apprécie Gaelle Baron, responsable de la médiathèque.
Un travail de programmation
Alors que le thème est souvent annoncé quelques mois avant le début de l’événement, il représente un travail non négligeable pour les équipes. «C’est un projet d’équipe, c’est la raison pour laquelle il y a des propositions aussi variées. On cherche à toucher des publics différents qui ne viennent pas forcément à la médiathèque. Une grande partie de la population ne connaît pas l’existence des Nuits de la lecture», expliquent conjointement Pascale Piccamiglio et Gaëlle Baron. La recherche d’idées est donc omniprésente pour dénicher les artistes ou les animations qui attireront ces publics parfois réfractaires. «Je suis heureux parce que les agents sont très impliqués et grâce à leurs idées, on peut proposer des formats et des genres novateurs à Rumilly», se satisfait Nicolas Truffet, adjoint au maire chargé notamment de la culture et du patrimoine.
L’éclectisme au programme
Le programme est ainsi placé sous le signe de l’éclectisme pour cette neuvième édition. «On a voulu mettre en lumière un patrimoine pluriel parce qu’il y a plusieurs patrimoines», indique Gaëlle Baron. Parmi ceux-ci, on retrouve le patrimoine de la littérature jeunesse, cinématographique ou encore le patrimoine du jeu vidéo. Ainsi, une exposition sur Père Castor, raconte-nous ton histoire a déjà pris place dans l’espace jeunesse depuis début janvier et se clôturera à la fin du mois. Des goûters seront d’ailleurs organisés les 23 et 24 janvier à 17h et à 16h le dimanche 25. Une exposition de livres anciens, dont certains sortis de la collection du musée, sera aussi visible. Le cinéma, partenaire de l’événement, proposera une soirée spéciale le vendredi 24 avec le film À bout de course, un débat et surtout un podcast enregistré en direct. La rencontre avec Mademoiselle Caroline, illustratrice de bandes dessinées, sera aussi un moment fort du week-end (le samedi 25 janvier à 10h30). Enfin, une activité sur les fautes (volontaires ou pas) dans différents ouvrages français permettra d’aborder la littérature sous un angle plus ludique le samedi à 16h.
Faites vos jeux…
Dans l’espace exposition, Savoie retro gaming va prendre place pour proposer une immersion dans l’univers des jeux vidéo mythiques les vendredi 24 et samedi 25 . Une collection dédiée aux premiers jeux vidéo devrait ainsi être suggérée aux visiteurs. L’occasion de retrouver ou de découvrir des jeux qui ont marqué l’univers du jeu vidéo.
Au-delà de cet espace qui rendra nostalgiques les joueurs de la première heure, des tournois seront mis en place. Il sera possible d’immortaliser l’instant et de jouer avec les streamers (influenceurs qui jouent en direct sur des plateformes où on peut les regarder). Les joueurs sont invités à se déguiser en personnage appartenant à l’univers du jeu. L’occasion de retrouver ou de découvrir des jeux qui ont marqué l’univers du jeu vidéo.