Les Rumilliens reviennent bredouilles et soucieux pour leur avenir en N2

Tous les matchs sont importants pour les Rumilliens, mais il y avait urgence à marquer des points pour se dégager de la zone rouge.  Mais une nouvelle fois, les Rumilliens ont été impuissants à conclure leurs temps forts et ont fini par prendre cher. L’objectif n’est plus la qualification mais le maintien.

La menace Aubenas, classé juste derrière à 2 points, et qui compte un match de moins contre Rennes, est bien réelle. Les Rumilliens étaient en déplacement samedi soir à Villeurbanne avec un effectif quasi-complet et entretenaient l’espoir d’un succès face à un adversaire installé juste trois points devant.  Cependant les Villeurbannais étaient dans une forme ascendante depuis quelques matchs et l’ont démontré sur le terrain face à des Rumilliens en manque d’inspiration, indisciplinés et parfois malchanceux. Bref, quand cela ne veut pas sourire.

Le succès passait par un engagement de tous les instants., mais pas assez incisifs dans les rucks, les «rouge et noir» laissaient des plumes. Guigue ouvrait pourtant la voie avec une pénalité (0-3, 7e) sur un premier temps fort. Mais Villeurbanne ne tardait pas à réagir et de la meilleure manière puisque Delabrecque, le talonneur, exploitait toute sa puissance pour perforer le rideau défensif rumillien (7-3, 11e). Pas de quoi rassurer le groupe de Maxime Mermoz et d’Eric Tomamichel, d’autant que la pluie et le vent de face n’arrangeaient rien. Pas aidés par les éléments, Les Rumilliens demeuraient improductifs et on le répète malchanceux à l’image de ce ballon relâché par Houdiarne à une poignée de centimètres de la ligne.  Cela ne passait pas dans le jeu à la main. Les Haut-Savoyards pouvaient compter alors sur le coup de pied de Guigue pour effectuer un rapprochement (7-6, 22e). Mais presque dans la foulée, Villeurbanne venait remettre la pression. Rumilly se mettait à la faute (10-6, 25e). Score à la pause.

A la reprise, les Rumilliens ne trouvaient toujours pas de solutions et opéraient 4 changements (49e). Cela ne donnait rien. C’est au contraire Delabrecque qui aggravait le score (15-6, 51e). Sur le renvoi Villeurbanne était à la récupération et revenait à la charge et Delabrecque signait un triplé (22-6, 52e). C’était son jour. Tout souriait aux locaux, tandis que les Rumilliens mangeaient leur pain noir. Ils manquaient de réalisme et de constance et ne récoltaient que des miettes, à savoir une troisième pénalité de Guigue (22-9, 55e). Villeurbanne insistait et Petelat pouvait ajouter une pénalité dans la foulée (25-9, 56e). Cela commençait à faire cher pour les visiteurs qui n’étaient pas au bout de leur peine. Même en infériorité numérique suite à un carton jaune (57e), les Villeurbannais maîtrisaient toujours leur sujet. Et dès qu’ils se retrouvaient en nombre, c’était pour envoyer l’ailier Boyer derrière la ligne (32-9, 67e). Cette fois la cause était entendue. Le staff et les joueurs vont devoir se poser les bonnes questions dans la semaine avant de recevoir Nîmes dimanche.

A Villeurbanne (Complexe sportif Boiron Granger) :

Mi-temps :

Arbitre : Mickael Simon

Pour Le Stade Métro : 4 essais de Delabrecque (11e, 51e, 53e), Boyer 67e, 3 transformations de Petelat 11e, Morin (52e, 67e), 2 pénalités (25e, 56e) de Petela. 2 cartons jaunes.

Pour Rumilly : 3 pénalités (7e, 22e, 55e) de Guigue. 2 cartons jaunes

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@Ninou