Les thermes Chevalley comptent sur la reprise pour pouvoir démarrer deux projets

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Après deux années très difficiles, les thermes Chevalley tablent sur une fréquentation de 20.000 curistes cette année. Le spa devrait retrouver les bons chiffres de 2019 et son agrandissement figure parmi les dossiers prioritaires de ValVital, au même titre que le nouveau forage, dont les travaux devraient commencer au deuxième semestre pour une mise en service en 2025. Le projet de résidence hôtelière de 200 places est lui aussi toujours dans les cartons.

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En 2021, l’établissement a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires de 46%. (©MFS)

Alors que les visages se montrent désormais dévoilés dans les lieux publics, le masque demeure scrupuleusement porté au sein des thermes Chevalley. L’effort semble porter ses fruits alors que l’épidémie repart : aucun cluster n’a été ciblé au sein du complexe. «Nous respectons les gestes barrières et les préconisations du Conseil national des établissements thermaux», soutient Julien Bourgeois, directeur des thermes Chevalley.

L’enjeu est grand après deux années très difficiles, dont une perte de chiffre d’affaires de 45% en 2021. Alors que l’établissement pouvait se targuer d’une fréquentation de 27.000 personnes en 2019, ce chiffre a chuté à 15.000 en 2021. L’objectif consiste à dépasser les 20.000 cette année. L’établissement peut désormais fonctionner normalement, sans restriction ni jauge. Les curistes se font encore un peu timides. Julien Bourgeois n’est en aucun cas étonné : «Les années électorales sont généralement mauvaises en début de saison. La fréquentation s’accélère à partir de la dernière semaine d’avril et la première de mai.» Et puis le contexte n’aide pas : «Les gens sont dans l’attente d’une actualité moins morose. Notre clientèle est plus à risque que la population générale», rappelle-t-il.

Cent cinquante salariés permanents, tous services confondus, font tourner l’établissement, qui recrute entre 80 et 90 saisonniers en haute saison. Si ValVital ne connaît pas de difficulté d’embauche en début de saison, «par expérience, cela devient compliqué à partir de juin». Juin et septembre étant deux mois cruciaux pour les thermes. Même si le phénomène se ressent chaque année, 2021 s’est révélée encore plus compliquée. «Pour le moment, les prévisions sont bonnes en ce début de saison ; nous devrions maîtriser ces recrutements jusqu’en juin», estime Julien Bourgeois.

L’agrandissement du spa toujours d’actualité

L’espace thermo-ludique, de nouveau ouvert en continu grâce à la suppression des jauges et du pass sanitaire, pourrait bien frôler cette année les 80.000 entrées atteintes en 2019. ValVital compte bien capitaliser sur l’espace, au point d’envisager son agrandissement permettant d’améliorer les conditions d’accueil des clients du spa, en leur offrant un jacuzzi, davantage de cabines individuelles et même une grotte. Les thermes comptent trois unités de soin entièrement occupées le matin par les curistes, réduites à deux l’après-midi afin de réserver la troisième à l’institut. L’extension de l’espace permettrait de libérer cette unité de soin l’après-midi pour augmenter la capacité d’accueil des curistes. Ce projet a dû être reporté du fait de ces deux années difficiles. Si aucune date n’est encore annoncée, le démarrage des travaux de construction de l’extension, au Sud, est conditionné par le chiffre d’affaires qui sera réalisé cette année.

Le projet de résidence hôtelière n’est pas
abandonné

Pour sécuriser l’exploitation des thermes, anticiper une augmentation de sa fréquentation et alimenter le nouveau spa thermal, ValVital projette la création d’un nouveau forage, à 1 000 mètres de profondeur. La durée de vie moyenne d’une source tourne autour des 30 ans. L’actuel, Reine Hortense, a 32 ans. «Nous avons effectué des études d’investigation en 2021 qui ont permis de définir un emplacement pressenti dans le parc thermal, en vue de commencer les travaux de foration dans le courant du deuxième semestre 2022», indique le directeur. Le dossier est en cours d’instruction auprès des administrations concernées. La nouvelle source devrait être mise en service courant 2025, le temps nécessaire à la mise en place du chantier, la foration, l’essai du forage servant à quantifier et qualifier la ressource en eau thermale et d’obtenir les autorisations nécessaires. Coût de l’opération : entre 2,5 et 2,7 M€.

Dernier projet, et pas des moindres, la création, annoncée depuis 2011, de 200 places au sein d’une résidence hôtelière intégrée. Programmation reportée, «mais pas abandonnée», insiste Julien Bourgeois. Là encore, les résultats 2022 seront déterminants.

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ValVital mise sur son spa, qui devrait retrouver les 80.000 entrées comptabilisées en 2019 (©ValVital C.Mossière).

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