«Les thermes de Grand Lac» prêts pour le retour des curistes

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On sent une effervescence dans les couloirs des thermes de Chevalley en cette veille d’ouverture… Depuis une dizaine de jours le personnel s’active pour remettre en place les installations. Marcel, un des employés chargé de l’entretien s’exprime avec enthousiasme : «Y a du boulot, surtout la piscine extérieure qui avait toute verdie, on y a passé quatre jours dessus, on est content du résultat, on est prêt à accueillir les curistes et content de les revoir»…

 

 

Pour Mathieu Adnot, directeur de Thermes Chevalley l’anticipation est au rendez-vous «Déja 3 semaines de travail, on avait tout prévu lors de la fermeture d’octobre dernier, on avait fait tous les travaux d’hivernage et de maintenance. Ainsi dès le feu vert, on a redémarré le plus vite possible, on sera prêt le 24 mai».

Pour éviter toute problématique, durant la fermeture, le forage tournait. Les équipes techniques suivaient toutes les semaines la qualité de l’eau pour limiter au maximum le risque de mauvaises surprises. «Nous sommes maintenant sur un travail de désinfection, de nettoyage des réseaux et de préparation des installations, des choses que l’on maitrise».

Pour Florian Hugonet, directeur du Domaine de Marlioz, la réouverture est prévue le 31 mai pour les soins de muqueuses bucco-linguales et les voies respiratoires. «Des protocoles sanitaires stricts ont été mis en place, on a remis les équipes en marche notamment le service réservation des curistes et les équipes techniques. Il y a des jauges qui NOUS restreignent les premiers mois de démarrage :  40% du taux de remplissage sur juin, sur juillet /août on sent déjà beaucoup de demandes... il faut réserver rapidement...» Sur un plan économique en 2020, les thermes Chevalley et du Domaine de Marlioz ont subi une baisse de moins 70% de l’activité, des pertes énormes.

L’objectif est donc d’augmenter les réservations. Le planning est déjà bien rempli pour la haute saison, de juillet à septembre, les deux directeurs insistent sur le fait qu’il reste de la place sur cette période, de fin mai à juin. Pour certains curistes, il s’agit du troisième report.

«Ils ont envie de revenir, il y a un vrai engouement et la centrale de réservation ne désemplie pas, «plus de 800 appels par jour» confirme Mathieu Adnot.

 

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