Les travaux de la discorde ?
Lundi soir, lors du dernier conseil municipal de l’année 2020, une délibération a soulevé un problème entre la vile et le gestionnaire du restaurant La Rotonde. En effet, les murs du restaurant appartiennent depuis 2014 à la municipalité, date de leur rachat à l’État. La gestion commerciale en avait alors été confiée à une société qui a depuis connu des difficultés, puis reprise en avril 2020 par la SAS actuelle.
Comme précisé par Jean-Marc Vial, adjoint au maire, cette reprise s’est effectuée en l’état et au milieu de la crise sanitaire, points qu’il considère comme étant importants. En effet, cela indique que le repreneur savait dans quoi il s’engageait.
Or, cette SAS a maintenant l’intention de rénover le bâtiment, pour des travaux dont le total est de 1 730 000€. Elle a donc demandé une participation financière de la ville, à hauteur de 1 030 000€ puisqu’elle est propriétaire des murs. La ville n’a toutefois pas accepté cette requête, et a entamé des négociations avec le gestionnaire. Celles-ci n’ayant pas pu aboutir, les parties ont accepté de recourir à un expert «qualifié et reconnu», qui fera des propositions sur le montant des travaux et la répartitions des dépenses.
Dans les travaux proposés par le gestionnaire, on trouve la réfection des verrières (qui sont des œuvres d’art), et de l’étanchéité du toit, une réfection complète du chauffage, de la plomberie et l’installation d’une climatisation, la remise à niveau de l’équipement électrique, la refonte de la cuisine et le réaménagement de l’intérieur. Le conflit tient donc surtout en la qualification des travaux de nature structurelle ou non. C’est-à-dire que s’ils n’étaient pas considérés comme étant structurels, ils seraient liés à un projet de rénovation et donc à la charge du locataire.
Le développement des mobilités
Pour que plusieurs types de mobilités soient disponibles à Aix-les-Bains, la mairie a décidé d’entrer au capital de l’entreprise CITIZ Alpes Autopartage à hauteur de 4500€, soit 30 parts à 150€. Cela permettra à l’entreprise de développer son offre, et ainsi de permettre aux usagers d’utiliser les véhicules et les déposer dans une ville différente du lieu de départ.
Les autres villes partenaires sont, à l’heure actuelle, Grenoble, Chambéry et Annecy. La gare de Valence TGV viendra elle aussi bientôt s’ajouter à l’offre.
Ce sera Jean-Marie Manzato qui représentera la ville au sein du collège des collectivités publiques de l’entreprise.
Prêt d’amulettes à un nouveau musée
Le musée Champollion de Vif (agglomération grenobloise) avait fermé en 2005. Il est prévu qu’il rouvre au premier trimestre 2021 alors qu’il aura été rénové. Le conseil municipal a donc autorisé le dépôt de cinq amulettes égyptiennes de la collection archéologique d’Aix-les-Bains dans ce nouveau musée.
Ces amulettes, propriété de la ville, s’intègreront dans le parcours permanent du musée qui évoquera la campagne d’Égypte menée par Napoléon Bonaparte entre 1798 et 1801. Elles permettront d’illustrer le travail de collecte et de classification fait à l’époque.
Actuellement déposées au musée des Beaux-arts et d’archéologie Joseph Déchelette de Roanne, elles seront transférées pour une durée de cinq ans à Vif. Pendant cette période, les frais de restauration ou de conservation seront pris en charge par la ville de Roanne et les opérations seront conduites avec l’accord de la ville d’Aix-les-Bains.