Les travaux démarrent cet été
Le lancement des travaux du plan d’eau d’altitude de La Féclaz marque un nouveau tournant pour la station Savoie Grand Revard, premier domaine de ski nordique en France.
Un équipement clé
pour l’avenir de la station
Indispensable à l’avenir de la station- village où y vivent 300 familles à l’année, l’investissement dans cet équipement clé s’inscrit dans une stratégie économique et une approche environnementale en accord avec les valeurs de la station des Alpes de demain: un site dédié au sport pour tous, à la santé et au bien-être.
Objectif : sécuriser
l’accès aux pistes
En créant un réseau de neige qui favorisera le départ et le retour ski au pied sur 5 km de pistes pour une épaisseur de neige de 20 à 30 cm, l’accès au front de neige sera sécurisé. Le plan d’eau d’altitude de La Féclaz permettra d’enneiger la boucle principale du site nordique, du site de biathlon et les pistes pour débutants de l’alpin.
Plan d’eau de Métabief, dans le Jura. Projet mené par Abest, cabinet d’études choisi par SMSB.
Une station pleine nature pour tous
Ainsi, Savoie Grand Revard se positionne à la fois comme station de proximité en permettant aux habitants du territoire de jouir d’un espace pleine nature à seulement quelques kilomètres de leurs villes, mais aussi de rayonner à l’international grâce à la qualité de ses équipements sportifs.
Les activités 4 saisons dans le viseur
Le Syndicat Mixte des Stations des Bauges (SMSB) investit dans un plan d’eau d’altitude qui vise à pérenniser les activités neige mais aussi à assurer la diversification des activités.
“Ce plan d’eau c’est préparer l’avenir. L’argent capté l’hiver est réinvesti dans le 4 saisons. On favorise un circuit économique pour sauver 70 emplois directs et 250 emplois indirects”, appuie Sandra Ferrari, présidente du SMSB.
L’économie “neige” du ski nordique permet entre autres l’entretien des sentiers, des pistes VTT (balisage etc), le fonctionnement du stade de biathlon, l’entretien de la forêt, et le financement des investissements de diversification. Attrait inédit sur la station, ce plan d’eau de montagne sert également une vocation estivale avec des espaces ludiques offerts aux familles et des points fraicheur. Le SMSB s’inscrit avec ses partenaires dans une volonté d’être une station respectueuse de la Montagne qui propose un accueil des pratiques de pleine nature concertées en partage du territoire afin de réduire les conflits d’usage.
Un équipement exemplaire en gestion des ressources
D’après les études faune et flore préalables au projet, le plan d’eau est installé dans une zone qui ne représente aucun enjeu écologique majeur.
L’alimentation en eau s’effectuera par la source du Cha, rivière souterraine, impropre à la consommation et qui actuellement part en direct dans la Leysse. En période de hautes eaux, l’eau sera captée conformément à la règlementation.
Soucieux de respecter l’environnement, le SMSB interdira les prélèvements dans le captage lors des périodes de bas débit ou de sècheresse, par ailleurs l’installation, pilotée par informatique, permettra une production rationnelle selon les besoins.
Ainsi le plan d’eau servira à la production de neige à partir de l’eau prélevée uniquement lorsque la rivière sera excédentaire.
L’été, cette ressource en eau incarne un aspect sécuritaire supplémentaire en cas de départ de feu de forêt. La forêt savoyarde, si elle gagne chaque année sur les zones de pâture, est fragilisée par les attaques de scolytes et les épisodes de sécheresse qui trouverons avec cette réserve d’eau une réponse en cas de feu de forêt dévastateur dans une forêt d’épicéas.
Le SMSB s’inscrit avec ses partenaires dans une volonté d’être une station respectueuse de la Montagne qui propose un accueil des pratiques de pleine nature concertées en partage du territoire afin de réduire les conflits d’usage.
En Chiffres
Le plan d’eau de montagne c’est :
- 25 000m cubes d’eau à 1320 m d’altitude
- 35 enneigeurs
- 3,8 millions d’euros dont 900 000 euros subventionnés par la Région Auvergne Rhône Alpes
Savoie Grand Revard c’est:
- 48 000 nuitées par an
- 4 000 lits touristiques
- 19 millions d’euros générés
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