L’Italie à l’honneur
19e édition de ce salon, crée par un auteur aixois Patrick Liaudet. Pour la première fois, l’association livres en fête, a fait le choix de mettre l’Italie à l’honneur. Et pour la deuxième fois, que le salon existe, c’est une femme qui représente ce lien franco-italien, cher à la Savoie : Simonetta Greggio.
Simonetta Greggio est une femme, une journaliste et une écrivaine. N’attendez aucun conformisme chez elle, aucune langue de bois. A 20 ans, elle quitte son Italie natale pour venir à Paris, avec un billet aller en poche seulement. Amoureuse, reconnaissante pour tout ce que la France lui a donné, et tout particulièrement cette «liberté d’expression» chère à son coeur, la plus italienne des autrices françaises, journaliste accomplie, a fait le choix d’écrire sur ce qui la fascine et ce qui la révolte dans son pays : la politique. C’est ainsi qu’au cours d’une conférence vendredi dernier «L’Italie de la Dolce Vita à nos jours», elle a présenté son parcours, discuté à bâton rompus de la politique et de l’avenir de l’Italie avec un public nombreux, venu à sa rencontre, malgré la tempête. Simonetta Greggio, venait présenter au salon son autobiographie «Bellissima». Le dimanche, sur le salon c’est une trentaine d’auteurs qui étaient présents, des locaux évidemment, avec la présence de la SAHA «Société d’Art et d’Histoire d’Aix-les-Bains», mais également Adrien Cortès, auteur savoyard qui venait au salon pour la première fois, poète qui a écrit «Lac du Bourget», un ouvrage contemplatif et méditatif, mais également son dernier ouvrage «Le Chant des Sens» carnet de poésie ; sous forme de carnet de voyages, dédié au lac également. «Le lac, vous donne tout, de l’explication du sens de notre vie.» ponctue l’auteur. Daniel Légat, qui a écrit à l’occasion du centenaire du golf d’Aix-les-Bains, son historie. Journaliste au Dauphiné, golfeur, passionné d’histoire, il a découvert que le golf était bien plus vieux que ce que l’on croyait, puisqu’il daterait de 1895 et non de 1905, chambérien, il a écrit toute sa vie, son rêve aurait été d’être écrivain public. Un parrain de choix, en la personne de Jean Bertolino, qui dès le départ a dit oui à Patrick Liaudet, le fondateur. Journaliste, grand reporter, écrivain qui a déjà une vingtaine d’ouvrages à son actif, il aime ce salon «conviviale et familiale» qui permet à ce parisien d’adoption, de revenir dans ses terres, de revoir ses montagnes chambériennes : «Quand je viens ici, je fais un retour aux sources.» me confie-t-il. Son dernier ouvrage autobiographique «Roues Libres», qui parle également de son métier de journaliste, de ses voyages, jusqu’à son émission «52 sur la Une».