Louis Bertignac enflammera la scène au stade des Grangettes
Après le succès du concert «Héritage Goldman» en 2023 au stade des Grangettes, le Rugby Club Savoie Rumilly (RCSR) organise un deuxième évènement festif et pas des moindres : une grande soirée musicale le samedi 29 juin, avec en tête d’affiche un monstre sacré de la scène rock française : Louis Bertignac.
Une ambiance digne d’un festival
Le président du club, Frédéric Moine, dévoile le programme de cette soirée exceptionnelle organisée grâce à l’implication de plus de 130 bénévoles. Il annonce que les portes s’ouvriront à 16h pour permettre aux spectateurs de profiter des espaces «buvette» et «restauration» et de prendre le temps de s’installer en musique. Dès 18h, deux premières parties assureront le show, le groupe de rock Vanja Sky suivi de la chanteuse Mary Cooper, puis Louis Bertignac enflammera le stade de 21h30 à 23h. Enfin, un DJ fera danser le public jusqu’à minuit et demi pour une fermeture des portes prévue à 1h.
«Nous sommes repartis sur le fil conducteur de l’année dernière, avec une ambiance un peu plus «festival»». Des animations musicales rythmeront les festivités dès 16h. Frédéric Moine insiste sur l’esprit convivial et familial attendu, et sur la volonté du club de rendre cet évènement accessible au plus grand nombre, quels que soient les publics et les âges.
«L’adhésion des bénévoles est remarquable»
Fort du succès de la première édition, le club tout entier se réjouit de réitérer le challenge un an après. « Cette expérience nous a prouvé que nous sommes capables d’organiser un tel évènement. L’adhésion des bénévoles est remarquable et sans eux rien ne serait possible. Je tiens à les remercier très sincèrement pour leur engagement et leur enthousiasme. Pour l’«Héritage Goldman», le public et les artistes les ont trouvés tous très sympas. Nous ne sommes pas dans une démarche purement commerciale et cela se ressent». Frédéric Moine souligne que les quelques petits couacs de cette «première fois» n’ont pas empêché le club d’avoir des retours positifs de part et d’autre pour son organisation et la réussite de la soirée. «Pour cette deuxième édition, nous sommes plus structurés, plus organisés. Nous allons vraiment miser sur l’expérience de l’année dernière, avec quelques ajustements et petites améliorations. Par exemple l’espace VIP sera installé sur la pelouse avec une tente ouverte sur la scène pour être moins fermé et moins isolé qu’en 2023».
«Un évènement fédérateur qui promet de beaux moments»
L’organisation de cette grande soirée, qui nécessite un budget de 150 000 €, est portée à 100% par le club, avec un soutien technique de la Ville et l’aide de divers partenaires.
«C’est un évènement fédérateur qui promet de beaux moments et une chouette ambiance. Et puis pour avoir déjà vu Bertignac sur le Pâquier, c’est un mec qui embarque et qui a une communion avec le public assez incroyable». A travers ces projets de grande ampleur, Frédéric Moine a pour ambition de «faire connaître le club autrement que par le prisme du sport, le faire rayonner aussi grâce à de l’évènementiel. Nous sommes heureux de voir que nous pouvons fédérer bien au-delà du rugby». Le président du club en est convaincu : «Il faut croire aux initiatives innovantes, surtout lorsqu’elles répondent à une attente. C’est challengeant et c’est bien dans l’esprit que nous souhaitons insuffler au club. J’ai vraiment envie de poursuivre cette aventure évènementielle, et je suis déjà en train de travailler sur l’édition 2025. Je ne peux pas en dire plus pour le moment, hormis le fait qu’il s’agit d’un groupe et que si jamais ça marche, c’est vraiment un truc de fou. Les places se rempliront en un rien de temps».
Rendez-vous le 29 juin au stade des Grangettes pour une soirée grandiose à Rumilly !
L’auteure-compositrice-interprète Mary Cooper en première partie
L’auteure-compositrice-interprète Mary Cooper sera l’une des deux premières parties du concert de Louis Bertignac le 29 juin prochain. Elle chantera dès 18h accompagnée de sa guitare, juste après le groupe de rock Vanja Sky. Née en 1991 dans la Loire, cette artiste pleine de sensibilité est montée pour la première fois sur scène à 12 ans et ne l’a plus jamais quittée. Véritable musicienne dans l’âme, elle commence la guitare à 9 ans et apprend divers instruments tels la trompette, le violon ou encore la mandoline.
«Cet album, je l’ai réalisé avec Michael Jones»
En parallèle de ses études scientifiques, Mary Cooper participe à de nombreux festivals celtiques au sein du groupe stéphanois Urban Folky. Son chemin croise celui de Michael Jones et sa carrière prend alors un tournant. Elle assure, sur 70 dates, la première partie d’une des tournées du célèbre chanteur et guitariste franco-gallois puis entre dans l’aventure «Héritage Goldman» qui rencontre un grand succès depuis plus de deux ans et qui poursuit sa tournée.
Amoureuse des mots autant que des notes, Mary Cooper créé son propre univers musical et a donné naissance à deux albums. Folk, pop-rock, blues, jazz, country et chanson française sont ses influences musicales. Son premier EP «Entre deux vies» qu’elle a elle-même écrit, composé et arrangé voit le jour en 2021 ; le deuxième, intitulé «Des nous et des Liens», est sorti en mars dernier. «Cet album, je l’ai réalisé avec Michael Jones et le guitariste du groupe anglais The Feeling peu connu en France mais qui a été n°1 en Grande- Bretagne en 2007. Le batteur est celui de Paul Young. La composition est signée Michael Jones et Christophe Bosch, et les textes sont de moi.»
«Le rendez-vous du mois de juin à ne pas manquer dans la région»
Quand vous est venue l’envie d’écrire ?
«J’ai commencé à écrire vers l’âge de 15 ans. C’est un moyen d’expression où l’on peut à la fois se livrer et se délivrer de certains tracas avec plus ou moins de pudeur. L’adolescence a donc appelé l’écriture de manière naturelle et la musique permet de s’exprimer sans se mettre complètement à nu.»
Quels sont vos thèmes de prédilection ?
«J’écris sur tout, beaucoup sur les relations entre les êtres humains, c’est d’ailleurs pour cela que le 2e album s’appelle «Des Nous et des Liens». Toute la complexité des relations que l’on peut avoir les uns avec les autres mais aussi les liens qui nous unissent, les liens qui se créent sans rien dire, tout ce que l’on partage aussi bien à travers nos ressemblances que nos différences, voilà ce qui m’inspire par-dessus tout. Et le lâcher-prise, aussi.»
Que ressentez-vous à l’idée d’être en première partie de Louis Bertignac ?
«J’ai été bercée par Téléphone donc pour moi être en première partie de Louis Bertignac c’est une chance incroyable, d’autant plus qu’il est guitariste et influencé par les Beatles tout comme moi. Je l’avais brièvement rencontré sur un concert des Insus, je ne suis pas sûre qu’il s’en rappelle. Je suis ravie de le recroiser et surtout de le découvrir en solo. Je ressens une double joie : celle de jouer sur scène et celle d’assister à son concert.»
Qu’allez-vous jouer sur scène ?
«Ce sera un mélange de chansons connues d’artistes qui m’ont influencée et de mes propres compositions. Je ferai également un petit jeu qui permettra de gagner mon album : faire deviner au public deux auteurs compositeurs connus. Je le fais à chaque fois, tout le monde se prête au jeu, c’est vraiment sympa et drôle.»
C’est votre troisième venue à Rumilly ?
« Je suis en effet venue trois fois à Rumilly. La première fois pour soutenir les bénévoles lors de l’annulation du concert de l’Héritage Goldman (arrêté préfectoral d’interdiction de manifestations suite aux violences urbaines fin juin début juillet, NDLR), la deuxième fois pour le concert où il a plu mais le public est resté et l’ambiance était incroyable et la troisième fois pour voir un match de rugby avec Michael Jones suite à l’invitation du président du RCSR Frédéric Moine. Ce sera donc la quatrième fois, et cette fois seule avec ma guitare.»
Pourquoi ce retour ?
«Frédéric Moine m’a demandé si j’étais disponible et au départ je ne l’étais pas car nous devions avoir un concert avec l’Héritage Goldman qui ne s’est finalement pas concrétisé. J’ai accepté avec plaisir, je suis ravie de pouvoir jouer mes chansons, ce que j’ai fait pendant un an avec Michael. Cela fait partie des choses qui manquent quand on est en tournée sur un spectacle avec des chansons d’un autre artiste.»
Quel souvenir gardez-vous du concert « Héritage Goldman » ?
«C’était une très belle soirée. Je suis super contente de retrouver les bénévoles de Rumilly parce qu’ils sont incroyables : l’organisation est digne d’un grand festival. Je n’ai pas encore connu la deuxième édition mais la première était parfaite. Ce sont vraiment des ambiances que j’apprécie, le milieu du rugby est familial, sain, tout le monde vient à la fois pour partager un moment et se faire plaisir.»
Quel lien avez-vous avec la Haute-Savoie ?
«J’ai joué dans les deux Savoie avec mon groupe de rock celtique. C’est une région que j’affectionne pour l’accueil et la gastronomie. Les Savoyards et Haut-Savoyards savent vivre et recevoir.»
Que dire pour donner envie aux gens de venir le 29 juin ?
«C’est le rendez-vous du mois de juin à ne pas manquer dans la région où il faut venir partager, faire la fête, célébrer la musique et le club de rugby qui le mérite. Venez passer cette soirée avec nous et encourager tous les bénévoles qui sont vraiment soucieux de faire un évènement professionnel et parfait.»
Un dernier mot ?
«J’ai vraiment hâte de retrouver le public rumillien. Normalement, Michael Jones viendra assister à mon concert, sachant qu’il ne m’a jamais vue en étant côté public.»
Propos recueillis par Claire Castelar
Site internet :
www.marycooper.fr
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Mary Cooper, en parallèle de la tournée «Héritage Goldman», a sorti deux albums très personnels.
