L’UCRA se cherche un avenir

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L’UCRA, c’est l’Union des commerçants de Rumilly et l’Albanais. Une association qui, en principe, rassemble les commerçants à la fois pour compter face aux institutions, pour participer aux décisions qui concernent la vie commerciale, et pour organiser des opérations de promotion en commun.
Au fil des années, l’UCRA a connu des heures plus ou moins heureuses, entre braderies, marchés de Noël, Fêtes des mères ou Saint Valentin, parmi beaucoup d’autres manifestations. 
En partenariat, à chaque fois que cela a été possible, avec la mairie de Rumilly. Et en contact permanent avec les chambres syndicales, la Chambre de commerce et d’industrie en particulier.
Reste que, depuis plusieurs années, l’équipe d’animation de l’UCRA souffre d’un sérieux manque de mobilisation des adhérents. 
Et l’association elle-même est menacée par un cruel manque d’adhérents : moins de quarante sur près de deux cents commerces. Malgré les efforts de la co-présidente Pascaline Décarre comme de celles et ceux qui l’ont précédée, difficile de mobiliser.
Et l’assemblée générale de l’association, ce mardi soir à Rumilly, aura confirmé cette démobilisation des commerçants rumilliens. 
A peine plus d’une dizaine de personnes dans la salle de la Maison de l’Albanais, pour approuver les rapports présentés par la présidente et le bureau. 
Le bureau a démissionné en bloc ! L’autre co-président, Nicolas Lemmonier, a quitté le monde du commerce rumillien ce printemps. 
Les autres membres du bureau n’ont pas souhaité continuer. Une façon de provoquer, peut-être un sursaut d’énergie. «Compte tenu des interrogations sur l’avenir de l’association, votre présence est indispensable ainsi que votre implication pour prendre les décisions futures à la plus grande majorité», appelait la convocation à l’assemblée générale. Peine perdue ! Aucune déclaration de candidature pour prendre des responsabilités au sein de l’UCRA. 
«J’ai vraiment aimé ce rôle au sein de l’UCRA», reconnait la présidente sortante qui prépare une retraite à venir dans les prochains mois. «Mais pour avancer, il faut du monde et du temps. Et quand on a eu besoin d’aide, personne n’a été là». 
Les animations de ce printemps n’ont pas pu être organisées et, pourtant «il y a des choses à, faire». Ne serait-ce qu’exister face aux institutions. «Tout seuls, on ne peut rien !».
Aujourd’hui, l’UCRA n’a plus de bureau. Enfin, pas tout-à-fait car Pascaline Décarre et son équipe ne veulent pas laisser mourir l’association. Pas question de dissolution, tout juste une mise en sommeil, à la recherche de solutions nouvelles.
Une solution possible, ce serait de rejoindre le Comité d’action économique qui pourrait mettre son équipe de professionnels au service du commerce rumillien. Comme cela s’est déjà passé pour «ArtCom7» ou le Comité de Foire. Du côté du CAE, le président Falcomata est plutôt favorable à ce rapprochement. 
Du côté des commerçants, une assemblée extraordinaire devrait être organisée pour prendre une décision «collégiale».
A condition que les commerçants soient là pour le faire.
RC

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