Maïlys Gangloff a hâte de combattre à nouveau
Maïlys Gangloff était sur un bel élan quand la crise sanitaire est survenue et ne s'attendait pas à ce que son combat du 28 février 2020 à Nice soit le dernier avant une longue période loin des rings officiels. Bientôt un mauvais souvenir puisque la boxeuse professionnelle aixoise et ambassadrice sportive de la Ville, aux côtés notamment de Christophe Lemaitre et Victor Muffat-Jeandet, a désormais la date du 6 février prochain coché sur son calendrier à l'occasion d'un gala organisé à l'espace Louis Simon à Gaillard, à huit clos, durant lequel son combat sera l'un des cinq à l'affiche (sous réserve des décisions gouvernementales). La protégée de Philippe Fontanel nous livre son ressenti.
De quelle manière avez-vous gardé la forme durant tout ce temps ?
Je ne me suis jamais arrêtée ! Dès que les mesures sanitaires le permettaient mon coach rouvrait la salle de boxe pour moi et on se préparait. On voulait être prêt pour accepter toute proposition de combat, même à la dernière minute.
Et comment préparez-vous spécifiquement l'échéance du 6 février à Gaillard ?
Avant un combat on augmente progressivement l'intensité et la charge d'entraînement, on expérimente le dépassement de soi, on repousse nos limites. Puis cinq jours avant le combat on se focalise sur la technique, les détails, la précision, la préparation mentale.
Ce sera à huit clos et donc sans public, est-ce que vous le regrettez ?
Boxer me manque si fort, depuis si longtemps, que la frustration de l'absence de spectateurs est ridicule face à mon euphorie. Je remercie d'ailleurs tous les organisateurs qui continuent de se battre pour nous permettre d'exercer notre métier de boxeur.
Quel est sinon votre programme pour cette année ?
Il n'y a pas de programme, que des incertitudes et de l'adaptation. On a le championnat de France qui nous tend les bras. La première étape est de conquérir cette ceinture. On va monter marche par marche, on veut aller au plus haut. Je suis par ailleurs en formation pour devenir éducatrice sportive en parallèle à mon activité d'athlète. Obtenir mon diplôme est le minimum cette année. Mais je ne me contenterais pas du minimum. Je vais fêter mon vingt-cinquième anniversaire, je compte bien m'offrir l'année la plus épanouissante possible. Je veux faire les choses en grand pour mon quart de siècle !