«Manger bio et local, c’est l’idéal»
Le mercredi 25 septembre, le département de Haute-Savoie a organisé une opération intitulée «Manger Bio et Local, c’est l’idéal» dans 35 collèges. Les élèves ont pu profiter de repas créés par les chefs de cuisine de leur établissement, élaborés à partir de produits bio et locaux.
C’est le collège du Mont des Princes à Seyssel que Christian Monteil, le président du conseil départemental, a choisi de visiter durant cette journée. Plusieurs producteurs locaux ont pu profiter de l’opportunité pour présenter leurs produits aux élèves, avant que ces derniers n’aillent à la cantine.
Les enfants étaient curieux au sujet des produits, et ont cherché à comprendre la production de ceux-ci. Ils ont aussi posé des questions sur l’origine des aliments et où les trouver en dehors de leur école.
Madame Blatrix, chef de cuisine de l’établissement, nous a indiqué que cela fait dix ans que le collège du Mont du Prince travaille avec les producteurs locaux.
L’adaptation à l’époque avait d’ailleurs été assez simple : il a juste fallu prévoir avec les producteurs les quantités qu’ils pourraient fournir et le type d’ingrédients. Les menus sont donc pensés cinq semaines à l’avance et c’est une semaine avant d’être servis qu’ils sont finalisés pour être tels que les élèves les verront.
Ce dispositif consistant à pousser les collèges du département à s’orienter vers le local, voire le bio si possible, a été mis en place il y a cinq ans.
M. Monteil nous a dit que l’intérêt est l’aspect qualitatif de la nourriture, ainsi que le biologique. Le conseil départemental souhaite vraiment encourager la cuisine dans les murs des collèges plutôt que d’appeler un fournisseur extérieur.
43 collèges sur les 49 du département sont donc équipés de cuisines alors que les six restants sont actuellement à l’étude pour en être équipés. Et tous les collèges actuellement en construction seront équipés d’une cuisine et d’une légumerie pour continuer dans cette avancée.
Le choix des producteurs est quant à lui laissé à la responsabilité de chaque gestionnaire d’établissements. Même si les prix sont encadrés afin d’éviter les dérives, ce sont eux qui vont démarcher chaque producteur et choisir ceux qui conviennent.