Marina Ferrari investie par la majorité présidentielle dans la première circonscription
Ce ne sera pas la députée LREM sortante Typhanie Degois qui représentera la majorité présidentielle aux élections législatives dans la première circonscription de la Savoie, mais Marina Ferrari, présidente du MoDem en Savoie.
On pouvait s'y attendre, la liste des investitures aux élections législatives l'a confirmé : la majorité présidentielle n'a pas renouvelé sa confiance à l'actuelle députée de la première circonscription de la Savoie, Typhanie Degois. Par ses prises de position et ses votes (notamment contre le pass sanitaire), la députée LREM semble s'être désolidarisée du mouvement au fil du temps. Se présentera-t-elle tout de même ? L'avenir, proche, le dira.
Ce n'est pas franchement une surprise, non plus : c'est Marina Ferrari, 48 ans, conseillère municipale d'opposition à Aix-les-Bains et présidente du MoDem en Savoie, qui endossera le rôle de candidate sous la bannière «Ensemble ! La majorité présidentielle». Cette confédération réunit Renaissance, nouveau nom de La République en marche, le MoDem et Horizons, le parti d'Edouard Philippe.
En 2020, en conduisant une liste aux élections municipales à Aix-les-Bains (face à Renaud Beretti, dont elle était la première adjointe sortante), elle avait, certes, été investie par le MoDem, mais aussi soutenue officiellement par La République en marche. En 2021, elle figurait comme tête de liste en Savoie de la majorité présidentielle aux élections régionales. Fin 2021, elle s'était vu confier par le ministre de la Cohésion des territoires un rapport sur les lits froids et la rénovation de l'immobilier de loisirs en montagne. Et elle a largement battu campagne pour la réélection d'Emmanuel Macron et a même accueilli à Aix-les-Bains, dans l'entre-deux-tours, le ministre chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité économique, Franck Riester.
Cette figure de la politique locale présentera officiellement ses motivations, son programme et son suppléant la semaine prochaine. Marina Ferrari envisage cette candidature aux élections législatives comme «un prolongement de mon engagement aux côtés du président de la République depuis 2017». La candidate est bien consciente du «contexte particulier», dans lequel s'inscrit ce scrutin, «entre une hausse des extrêmes en France et une situation internationale dégradée». «C'est un engagement fort de ma part, qui a pour but de défendre l'action du gouvernement, de lui donner une majorité à l'Assemblée nationale, dans un souci de large rassemblement et d'unité. La population française est clivée. Je vais continuer à travailler en grande proximité avec beaucoup d'écoute, d'apaisement et de co-construction», assure-t-elle.
