Morisot, l’ambition du travail collectif
Les bulletins de vote frémissant au souffle des élections qui s’approchent, nous avons été à la rencontre de Jacques Morisot pour faire un point sur sa campagne, lui qui a été le premier à se déclarer candidat à la mairie de Rumilly.
Si la liste complète n’a pas encore été présentée et que le programme n’en est qu’à ses balbutiements, le collectif autour de l’élu municipal se dit satisfait. Il semble en effet que le timing qu’ils s’étaient fixé sera respecté.
De satisfaction, il est aussi question quand on leur parle des réunions publiques qu’ils ont organisées.
Ils déclarent en effet avoir attiré plus de monde que ce qu’ils avaient prévu, leur permettant d’échanger avec les citoyens de Rumilly, mais aussi des alentours, au sujet du pré-projet qui a été mis en place, mais surtout en écoutant leurs recommandations pour étoffer le programme.
Ils ont d’ailleurs aussi profité du moment pour inviter les personnes à vérifier leur inscription sur les listes électorales, M. Morisot précisant être «convaincu d’avoir permis à des personnes de s’inscrire sur les listes électorales, sans leur dire pour qui voter.»
Les enjeux et valeurs de la liste semblant forger l’adhésion du public, toutes les remarques apportées seront remontées au collectif afin d’évaluer ensemble ce qui sera gardé et ajouté au pré-projet pour devenir le projet définitif.
L’intercommunalité
Positionnée en sujet phare de la campagne dès le début, la communauté de communes suscite la curiosité du public. Selon Jacques Morisot, la présidence de l’agglomération revient souvent parce qu’il y a des thèmes, les transports par exemple, qui ne concernent pas que Rumilly mais aussi tout le groupement de communes.
Il y a aussi des thèmes qui, s’ils sont à la base rumilliens, peuvent vite déborder et concerner tout le monde.
Le candidat précise d’ailleurs que «notre projet, on le présente sur Rumilly mais aussi l’intercommunalité.» Quant à ses intentions, si elles avaient été incomprises au départ, il les a clarifiées, ne détournant aucune question. Ne refusant pas un rôle de président de la communauté de communes, M. Morisot revendique surtout une co-présidence avec un exécutif bicéphale où un président représenterait Rumilly et l’autre le territoire.
Afin d’éviter des blocages qui ont pu arriver à cause de la désormais fameuse «Guerre des Pierre», il espère que l’exécutif saura s’entendre et agir en bonne intelligence dans l’intérêt général.
Désignant encore l’intelligence collective dont il fait un pilier des valeurs de sa campagne, Jacques Morisot nous indique vouloir «vraiment être dans cette co-construction» entre Rumilly et les communes l’entourant.

Vous avez refusé les cookies et vous ne pouvez donc pas accéder à notre contenu « premium ».
Nous vous invitons à revoir vos préférences de cookies en cliquant sur “Changer”
OU
Pour profiter d'une expérience sans interruption et d’un accès complet à tous nos articles et contenus exclusifs :
Je m'abonne