Nicolas Truffet évoque les festivités de la ville

Avant le carnaval de Rumilly qui se déroule le 22 mars à Rumilly, Nicolas Truffet, adjoint notamment chargé de la culture et des festivités, s'est confié sur l’organisation des festivités à venir.

Quel rôle a la municipalité dans l’organisation d'événements en l’absence d’un comité des fêtes ?

On voit que la municipalité a toutes les compétences pour organiser de belles et grandes festivités sur notre territoire. Une association va renaître à Rumilly, mais moi, en tant qu’adjoint aux festivités, mon urgence c’est de faire en sorte qu’on retrouve un esprit festif à Rumilly comme on l’a promis dans notre plan d'action.

L’idée est de ne pas bouleverser le service rendu à la population et de faire mieux, mais avec un budget constant. Pour remplir cette mission, il faut de l’imagination, des idées, de l'énergie et une méthode de mutualisation pour travailler avec l’office du tourisme, le tissu associatif, les grands clubs de sport et nos voisins. D’ailleurs, on est partie prenante pour le concert organisé aux Grangettes par le RCSR. L’idée pour nous est d’assurer ce rôle d’initiateur de l’ensemble des réjouissances et des festivités.

Quel regard portez-vous sur les festivités à Rumilly ?

Il y a un agenda qui est assez impressionnant et moi je suis toujours étonné que l’on me dise qu’il n'y a rien à faire à Rumilly. Il faut creuser, mais le week-end, il y a toujours 5-6 événements chaque semaine. Du côté de la municipalité, on a assuré les événements en place et on a apporté une nouvelle formule pour la fête de la musique, les festivités de fin d’année qui étaient un sacré challenge, et on a redonné un esprit festif à Rumilly. Au départ, le premier objectif était déjà de satisfaire la population, et il y a certainement des choses à améliorer, et elles évolueront, mais en tout cas, dans ces périodes charnières, on se doit d’être présent et on continuera d’avoir toujours plus d’audace et d’imagination pour l’avenir.

Les moyens n’augmentent pas et pourtant, moi, je fais le pari qu’on va aller sur toujours plus de nouveautés au niveau des festivités sur le territoire.

Ces nouveautés passent par plus d'événements ou par le renforcement de ceux déjà existants ?

Il y a des événements incontournables comme la nouvelle édition du carnaval qui arrive. Moi, j’aimerais mettre en place un nouvel événement majeur incontournable. Rumilly, c'est un territoire avec une population chargée d’humilité, mais qui a un réel esprit festif quand la fête est là. Si on regarde les carnavals d’il y a 20 ou 30 ans qu’on appelait les cavalcades, l’état d'esprit festif était détonnant. J'espère cette année qu’on retrouvera cet esprit festif avec un carnaval intégralement organisé par la municipalité.

Vous avez un an avant les nouvelles municipales pour potentiellement lancer un nouvel événement ?
Est-ce que vous avez déjà des idées ?

Jusqu’à présent, on a rénové des événements déjà existants comme le carnaval ou la fête de la musique, qui est le prochain événement majeur, le 21 juin. On a lancé une double programmation l’année dernière, il s’agira d’une triple cette année pour retrouver l’état d'esprit de la fête de la musique. Il y a aussi le festival de magie remarquable organisé par Laurent Feppon qu’on aimerait faire venir au Quai des Arts cette année. Concernant un nouvel événement, j'ai des idées comme initier un festival des arts de la rue et valoriser Notre Dame de l’Aumône avec, pourquoi pas, un spectacle historique dédié à l’histoire de Rumilly. Je suis en discussion sur ces sujets-là, mais les choses se décideront en 2026.

Comment s’organiseront les festivités en cas de nouveau comité des fêtes ?

Traditionnellement et depuis très longtemps, c'est le comité des fêtes qui organise les festivités, et j'espère que l’année prochaine je serai à côté d’un président ou d’une présidente d’un comité des festivités, j’ai bon espoir. C’est l’un de mes objectifs, mais je n’en fais pas une fixette parce qu’on recherche des gens compétents et motivés. Le bénévolat, c'est une notion qui nécessite un engagement très fort. Sur le domaine des festivités, il faut en plus de cela des compétences événementielles, surtout pour une ville de 17 000 habitants. Je ne dis pas qu’il faut avoir un projet, mais il faut venir avec l’intention d'avoir des projets. On est en train de réfléchir à une formule dans laquelle la municipalité serait impliquée. Si on se donne les moyens de constituer un nouveau comité des festivités, il faudra que la municipalité intègre le conseil d'administration pour travailler ensemble sur une co-organisation d'événements.