Où en est le futur parking du Bien Assis ?
Promesse de campagne de Renaud Beretti, les travaux du futur parking du Bien Assis ont bien avancé ces dernières semaines.
S’agissant d’un chantier complexe par son emplacement, de longs mois de négociations ont été nécessaires entre la SNCF et l’EPFL Savoie (Etablissement Public foncier Local), propriétaire actuel du lieu, pour que les travaux puissent commencer.
En effet, il fallait rassurer la SNCF quant à la sécurité des trains passant par là. De plus, s’agissant d’un passage à niveau très fréquenté, il n’était pas possible de le fermer, comme celui de l’avenue de Tresserve. Enfin, il ne fallait pas oublier de garantir la sécurité des ouvriers alors que des réseaux y sont enterrés, en particulier des lignes électriques à haute tension.
De longues négociations
Les premières études remontent donc à mai 2020, les entreprises ayant été notifiées du début des travaux fin décembre.
Le désamiantage a eu lieu pendant une semaine, en février, puis des matériaux valorisables ont été protégées.
En effet, l’EPFL Savoie travaille avec une matériauthèque et les Chantiers Valoristes pour que ceux-ci puissent récupérer certains parties des bâtiments et leur donner une seconde vie. On trouve en particulier trois piliers en pierre de taille qui ont eux été récupérés par le service des parcs et jardins afin d’être valorisés.
Un chantier technique
Dans la nuit de dimanche à lundi, de 22:30 à 5:30, un échafaudage a été monté.
Ces horaires permettaient de s’assurer qu’il n’y ait pas de train et que le courant ne circule plus dans les caténaire. En effet, les structures en métal auraient pu conduire les arcs électriques jusque’à ceux qui les transportaient. De plus, il fallait finir assez tôt pour permettre au TGV de Paris de circuler à 6h du matin. En effet, la SNCF évalue chaque minute de retard à 200€.
Cet échafaudage est nécessaire pour deux raisons. Tout d’abord, il protège la voie ferrée d’éventuels débris qui pourraient chuter malgré les précautions qui sont prises. Ensuite, au vu de la situation du mur côté voie ferrée, celui-ci sera démoli à la main, contrairement aux autres qui sont enlevés mécaniquement. Il fallait donc assurer un accès pour les ouvriers.
L’EPFL permet de reporter l’achat
C’est l’EPFL qui a acheté la structure à ses anciens propriétaires, pour la somme de 295 000€. LA démolition quant à elle est facturée 191 000€, dont 40 000€ de désamiantage et 107 000€ de démolition pure. Le reste correspond à l’ingénierie et aux frais de portage.
La ville remboursera en plusieurs échéances annuelles sur quatre ans. C’est ce système qui a été choisi car il permet à la municipalité d’engager des travaux tout en n’ayant pas à soutenir leur coût dès le départ.
Ouverture du parking en 2023
La démolition devrait être achevée début avril, moment où l’EPFL rendra le terrain à la ville. À la place, un parking devant faire environ 350 places sera construit. Celui-ci serait disponible au premier semestre 2023, couvrant à la fois l’emplacement de l’immeuble et le parking actuel des prés riants.
M. H-B