Pignier-Tracol : la co-construction comme mantra
Déclaré candidat il y a bientôt deux mois, Sébastien Pignier-Tracol en est aujourd’hui à l’étape du tractage dans les boîtes aux lettres des habitants d’Entrelacs.
Voulant proposer une approche différente de ce que l’on peut voir d’habitude, il est dans une optique de co-construction de sa liste et de son programme. Il refuse donc de dire que sa liste est bouclée, préférant ne pas prendre le risque de «fermer la porte à des gens intéressants qui veulent s’investir».
La charte signée par les élus au moment de la création de la commune nouvelle n’est pour M. Pignier-Tracol «pas un sujet». En effet, n’étant pas un élu sortant, il ne l’a ni signée ni approuvée. Il rappelle aussi, comme indiqué dans nos colonnes dans l’édition du 5 décembre, que cette charte n’a pas de valeur légale. Il ne conteste pas le principe de représentativité des différentes communes déléguées, au contraire, mais pense qu’avec un découpage de sept candidats pour Albens et trois pour les autres, au prorata du nombre d’habitants, les deux plus grosses que sont Albens et Saint-Girod peuvent se sentir sous-représentées. Il souligne aussi que s’il a un talent supplémentaire dans l’une des «petites» communes, il serait dommage de s’en passer à cause d’un nombre choisi arbitrairement. Enfin, il trouve que cela va à l’encontre de «l’esprit Entrelacs» en ce qu’il y a un effet «d’empilage de communes» plus que de fusion.
Pour ce qui est de son projet, le candidat souhaite mettre les citoyens en avant et lui laisser plus de place dans la prise de décision. Une forme de démocratie participative sera donc mise en place, avec des ateliers citoyens ouverts à tous. Une communication sera effectuée au sujet de ces ateliers afin d’encourager le plus grand nombre à venir et de «développer la liberté de parole».