Présentation du plan d’hébergement d’urgence en Haute-Savoie

Alors que l’hiver approche à grand pas, et avec lui les grands froids, le département de la Haute-Savoie, par la voix de son préfet Pierre Lambert, a présenté son plan d’hébergement d’urgence. 
Ces hébergements, offrent une solution immédiate aux personnes en détresse. Ces personnes peuvent aller des sans domicile fixe classiques aux femmes seules ou avec enfants en passant par les jeunes en situation de grande précarité et la population étrangère en situation irrégulière (dont il est un devoir social de s’occuper).
Grâce à une amélioration continue du service, les places ont plus que doublé en trois ans, passant de 140 en 2016 à 550 en 2019. En hiver, le nombre de ces places peut monter jusqu’à plus de 1000 si nécessaire. De plus, le Secours Catholique et l’Ordre de Malte ont réussi à convaincre 40 familles d’accueillir des personnes en situation difficile.
Parfois, les personnes dans le besoin expriment des refus. En effet, s’il n’y a pas de place pour les familles dans un centre habituel, il faut les envoyer à l’hôtel. Mais ce n’est pas toujours possible pour diverses raisons. En ce qui concerne les personnes accompagnées d’un chien par exemple, aucune place ne sera disponible avant le mois de décembre. 
Un accompagnement médical peut être proposé aux personnes le nécessitant. En cas de besoin accompagnement psychiatriques, les patients seront redirigés vers le 115 ou des services spécialisées mais il existe aussi des «Lit Halte Santé» qui sont réservés aux personnes malade, qui vont passer au nombre de neuf. En plus de ça, il y a 84 palmes réservées aux femmes victimes de violences. 
M. Lambert estime que c’est sans doute un nombre insuffisant, mais qui a permis de recevoir 180 personnes en 2018. 
Les services de la préfecture sont toujours en recherche régulière d’hébergements et sont confiants dans l’idée de dépasser le nombre de places de l’année 2018 avant le 4 novembre, période où le plan hivernal entrera en place. 
Ils ont d’ailleurs déjà réussi à satisfaire presque toutes les demandes l’année passée, donc sont confiants quant à la mise en œuvre de cette année. Cependant, en cas de froid extrême, ils savent qu’ils seront obligés de trouver une solution. Le 
préfet aimerait éviter d’avoir à passer par une réquisition de gymnases ou d’écoles mais le fera s’il n’y a pas d’autre alternative. 
Il est à noter que si les personnes sont hébergées dans des centres qui ferment la journée, elles sont redirigées vers un centre d’accueil de jour. Quant aux familles, pour leur éviter des déplacements, les centres de nuit restent ouvert pour elles. 
En plus de ces hébergements, des maraudes sont mises en places dans le département avec des partenaires conventionnés. Ces maraudes seront appuyées par une unité mobile d’intervention sociale composée d’un infirmier, d’un éducateur et d’une assistante sociale.