Présentation du Vaccinodrome de Chambéry
Avec une capacité totale devant passer à 1500 personnes par jour, le nouveau centre de vaccination principal du département pourrait passer pour une usine.
C’est en tout cas suite à un travail de plusieurs semaines entre différents acteurs locaux (département, préfecture, agglomération, mairie, SDIS…) que ce nouveau centre a pu être ouvert, faisant ainsi suite à celui du Manège, au cœur de Chambéry.
Il devra donc permettre de démultiplier les capacités de vaccination en Savoie, passant à terme à 12 lignes de vaccination, qui seront ouvertes selon les arrivages des précieux vaccins.
Un renfort de personnels
Pour que ce centre puisse ouvrir, il a fallu recruter de la main d’œuvre. L’agglomération Grand Chambéry a donc mis à disposition certains de ses agents qui travaillent habituellement dans d’autres services maintenant fermés.
En plus des personnels, l’agglomération prend en charge les dépenses dites de fluides (eau, électricité, etc.), ce qui a pour le moment coûté la somme de 220 000€ selon son président, Philippe Gamen. Les dépenses prévues à venir s’élèvent à hauteur de 180 000€ à 200 000€ mensuels.
Quant au Département de la Savoie, Hervé Gaymard a expliqué qu’il a effectué 20 recrutements pour venir en appui sur les six centres du territoire. Le Président de l’assemblée départementale a d’ailleurs souligné être prêt à continuer les recrutements, ce qui signifierait qu’il y a un besoin consécutif à une montée en puissance de la vaccination.
Les sapeurs-pompiers en charge
Pour Pascal Bolot, préfet de la Savoie, cette montée en puissance ne pourra dépendre que des doses reçues. Le mois d’avril verra ainsi 12 000 doses hebdomadaires être acheminées dans le département, les perspectives du mois de mai étant quant à elle encore attendues.
Le but est donc d’avoir des centres prêts à réagir quand le nombre atteindra les 20 000 doses par semaines.
Le contrôleur général Clavaud, à la tête du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours), pense lui qu’un ajustement a su être trouvé entre procédure et nécessité de régler des imprévus. Voulant que la vaccination soit la moins traumatisante possible pour les patients, il considère que «l’efficacité du centre se mesure au fait que les gens n’attendent pas.»
