Quelle signalétique pour le jeune public ?

Une nouvelle campagne de sensibilisation aux risques d'exposition des enfants à des images ou contenus audiovisuels inappropriés est en cours. L’occasion de revenir sur la signalétique concernant les programmes télévisés et les jeux vidéo.
En ce qui concerne la télévision, la signalétique jeunesse est un système de classification des programmes que le CSA a établi avec les chaînes. Ce dispositif les oblige à apposer en bas à gauche de l'écran un pictogramme qui définit les catégories de programme correspondant à des tranches d'âge. Cette signalétique s'accompagne de conditions de programmation et de contraintes d'horaires de diffusion.
«-10», déconseillé aux moins de 10 ans : programmes comportant certaines scènes susceptibles de heurter les moins de 10 ans.
«-12», déconseillé aux moins de 12 ans : films interdits aux moins de 12 ans et programmes pouvant les troubler, notamment lorsque le scénario recourt de façon répétée à la violence physique ou psychologique.
«-16», déconseillé aux moins de 16 ans : films interdits aux moins de 16 ans et programmes à caractère érotique ou de grande violence, susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral.
«-18», déconseillé aux moins de 18 ans : films interdits aux moins de 18 ans et programmes pornographiques ou de très grande violence, réservés à un public adulte averti et susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des moins de 18 ans.
Pour les jeux vidéo, c’est le classement PEGI (pour «Pan European Game Information») qui est utilisé. Une signalétique mise en place et financée par un regroupement de fabricants de logiciels de loisirs européens. C'est actuellement la seule signalétique homologuée par le ministère de l'Intérieur. 
Les pictogrammes apposés sur les jeux vidéo alertent le consommateur sur les contenus lorsque ceux-ci présentent un danger pour la jeunesse. 
Ainsi, sur chaque support, l'âge en dessous duquel l'utilisation du jeu est déconseillée est représenté par un pictogramme auquel vient s'ajouter un second pictogramme qui précise la nature des risques (caractère pornographique, langage grossier, discrimination, violence, alcool, drogue, etc.).
Cette signalétique est également obligatoire sur les installations de démonstration mises en place dans les magasins et galeries marchandes.