Remise du jeu ECOA, conçu par le CISALB, aux différentes communes de Grand Lac

Lecture 3 minute(s)

Mardi dernier a eu lieu dans les locaux d’Aqualis, la remise du jeu «ECOA» à destination des écoles, en présence des élus et du personnel enseignant, conçu autour de la gestion de l’eau.

Le CISALB a un service pédagogique, composé de quatre personnes, qui sont à l’origine de la création de ce jeu. Aidé par un spécialiste du jeu, pour peaufiner les mécaniques et d’un graphiste artiste peintre Roch Robaglia, qui a assuré l’esthétique de l’ensemble du jeu. La conception a duré une année. 17 000€ ont été engagés et une centaine de jeux édités. En 2024, la demande a été faite à l’Agence de l’eau pour une réédition, pour les distribuer dans les collèges, les médiathèques, les bibliothèques, les centres de loisir, et en offrir un second aux écoles qui ont un grand nombre de cycle 3. Ce jeu s’inscrit dans la démarche «Eau, Climat, on agit», afin d’accompagner la sensibilisation des communes, dans le cadre pédagogique vis à vis des scolaires ou du grand public.

Le jeu est conçu pour 2 à 6 personnes, à partir de 8 ans et pour une partie de 45 min. Ce jeu se base sur une alerte sécheresse, sur le territoire, la rivière s’assèche, la faune et la flore sont en danger. Géraldine Lapierre, qui présente le jeu et qui a fait partie de sa conception, rappelle que les habitants font partie de la faune en termes d’écosystème, notion qui n’a pas l’air évidente pour tous. Le but du jeu est de remettre de l’eau dans la rivière, qui est composée de tuiles double face : un côté eau et un côté sec. Les joueurs vont travailler de manière collaborative, à l’aide de ressources qu’on va leur donner, pour engager des travaux : à l’école, à la maison, à la ferme, dans le parc public, dans une entreprise car il y a des situations qui appellent à l’aide. Celles-ci sont caractérisées par des illustrations, qui vont montrer le site asséché avec une problématique à résoudre et si les joueurs y parviennent, la carte sera retournée montrant une zone plus verdoyante. Grâce aux travaux entrepris, le joueur va gagner des gouttes d’eau, qui vont lui permettre de remettre de l’eau dans la rivière. Mr Beretti, Président de Grand Lac et Maire d’Aix-les-Bains, a visiblement compris d’emblée la mécanique du jeu, l’illustre avec les travaux aixois en cours : «Comme par exemple, pomper de l’eau dans le lac du Bourget, passer au-dessus Corsuet, et arriver jusqu’à Drumettaz, pour éviter que les communes ne pompent dans leur ruisseau et leur source. Là on retourne toutes les cartes de la rivière tout de suite.» Il faut également que l’eau soit qualitative. De plus, il faut que les joueurs choisissent les projets les plus vertueux, à réaliser pour l’écosystème et apprennent les bons gestes à faire au quotidien.

 

Publicité

Lire aussi

Icone

Hebdo des Savoie

www.hebdo-des-savoie.fr

Ajouter à l'accueil