Renaud Beretti : 18 mois de mandat et ?

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La gestion de la crise sanitaire, l’élan de solidarité (de la part de la population, des bénévoles et agents), l’aménagement du territoire, la sécurité, la santé, la culture et le sport… Renaud Beretti revient sur les éléments-clés et les moments forts de son mandat, ainsi que sur les projets en cours et à venir dont certains sont aussi portés par Grand Lac

Quel bilan faites-vous de cette première année et demie de mandat en pleine crise sanitaire ? Comment avez-vous accompagné les aixois et quel impact cette crise a-t-elle eu sur les finances de la Ville ?

Ma réélection, ou plutôt mon élection, en mars 2020, correspond vraiment avec l’entrée de la crise sanitaire et je reconnais que ce furent 18 mois difficiles : une gestion de crise quasi permanente avec de rares accalmies l’été et des moments très compliqués comme les confinements, les couvre-feux, sans oublier l’automne 2020 fortement marqué par un taux de mortalité exceptionnellement élevé. Mais grâce au travail des agents qui ont tenu bon et à tous les services de proximité, l’action sociale n’a jamais cessé, la continuité du service public a été assurée ainsi que le fonctionnement de la Ville. Cela parait simple à dire, mais en réalité, la propreté, le fleurissement, la vie de la ville dans son ensemble malgré cette période d’absence, de fermeture de nombreux lieux, a continué et ce grâce à l’investissement et au dévouement des agents, qu’ils soient issus de la Ville ou Grand Lac. Ce furent de grands moments de solidarité, et je pense notamment aux associations caritatives aixoises qui ont sans cesse œuvré pour permettre aux familles bénéficiaires de pouvoir s’alimenter. J’y vois là symbole de l’entraide aixoise : Restaurants du cœur, Secours Catholique, Secours Populaire, tous ont vraiment été soudés avec le CCAS et les élus qui se sont relayés pour soulager les bénévoles et agents arrivés à épuisement. On ne ressort pas indemne de cette période, je le mesure bien, ce sont beaucoup de services qui ont été affectés par cette mobilisation et ce contexte anxiogène.

Autre exemple de solidarité, c’est la conception de masques. Une fabrique a été créée dans les anciens Thermes, avec des couturières bénévoles, et ces masques ont pu être livrés à une époque où ils n’étaient pas accessibles comme aujourd’hui. Des visières ont également été fabriquées pour les commerçants. Cela a donc été une formidable aventure humaine qui a duré de longues semaines, durant cette période de creux de la vie où des gens ont répondu présents pour accompagner les aixois, quels qu’ils soient, et répondre à leurs interrogations et leurs besoins.

Concernant les finances, la crise a évidemment engendré des conséquences importantes. J’ai  été amené à faire des choix, avec l’équipe municipale : l’exonération de certaines taxes, droits de voirie, droits de terrasse, pour aider les commerçants et les artisans, ainsi que le stationnement gratuit à deux reprises. Il s’agissait là d’une volonté politique même si cela a eu un impact évident sur les recettes de la Ville. En parallèle, nous avons subi la baisse de recettes du Casino, que l’on déplore pour l’établissement lui-même mais aussi pour la Ville, puisque nous touchons un pourcentage dessus, cela a engendré une perte de plus de 3 millions d’euros et nous a amenés à davantage de méthodes de gestion : baisser les dépenses de fonctionnement et puis différer, reporter un certain nombre d’investissements.

Quels sont, justement, les investissements que vous avez jugés prioritaires et ceux que vous avez choisi ou été contraint de reporter ?

Comme je vous le disais, il a été important de permettre une continuité des services publics et de proximité, principalement dans le cadre des aides à la personne. Ce sont des investissements plus lourds qui doivent être repassés au filtre, comme le budget 2022 pour lequel nous n’avons pas encore statué. Quoi qu’il en soit, durant cette période j’ai tenu mes engagements de campagne.

On peut prendre pour exemple la thématique de la sécurité, où l’on a doublé les effectifs de police municipale et créé une brigade de nuit qui s’apprête à être renforcée par une brigade cynophile. Pendant 18 mois, ce furent des recrutements réguliers, ce qui évidemment pèse sur le budget de fonctionnement mais c’est l’expression d’une volonté politique et d’un engagement. Pour revenir sur les évènements récents, quartier Lafin, on ne peut pas dire qu’il y a une augmentation de la délinquance. Si l’on regarde sur une année complète, il s’agit d’un évènement et non d’une tendance. Je m’étais également engagé, sur toute la durée du mandat, à mettre en place un dispositif de vidéoverbalisation qui, je le rappelle, ne concerne pas toute la ville mais les secteurs les plus touchés par les incivilités routières et les nuisances sonores. Ce sont vraiment des zones délimitées, règlementaires et ciblées sur certains comportements dangereux, la sécurité routière étant une de mes priorités.

La sécurité et la tranquillité publique sont donc au cœur de vos priorités et ce depuis le début du mandat. Que répondez-vous aux personnes qui voient en ce dispositif de vidéoverbalisation un prétexte à la surveillance et au flicage voire au détriment des libertés individuelles ?

Il y a toujours eu des détracteurs et il y en aura toujours. Je réponds simplement aux demandes des gens qui réclament des caméras dans la plupart des quartiers, et puis au parquet et aux forces de l’ordre dont c’est le métier et qui connaissent l’efficacité de la mise en place de caméras. De plus, si l’on regarde les villes où le dispositif a été supprimé par la municipalité, on ne peut pas dire qu’il y a une baisse de la délinquance mais au contraire on y constate une augmentation. Quoi qu’il en soit, cela fait partie de ma politique municipale de sécurité publique, qui n’oppose pas la technologie (caméras, centre de supervision urbain) et l’humain (les individus en uniforme) : c’est complémentaire. Tout comme la collaboration de la police municipale et nationale qui ont désormais des radios communes et dont le travail partagé fait déjà preuve d’efficacité.

Quels sont les dossiers emblématiques de votre mandat, concernant les projets en cours et ceux sur lesquels vous travaillez ?

Les gros dossiers du moment sont évidemment la réhabilitation des anciens Thermes et la rénovation du quartier Marlioz. Ce sont là encore des projets qui n’ont jamais été interrompus malgré la crise. Les opérations de désamiantage menées par la Ville se sont poursuivies et le chantier a d’ailleurs bien avancé puisqu’il devrait se terminer mi-novembre. C’est un chantier entre guillemets «écolo» car il y a eu extraction des matériaux contenant de l’amiante par des petits véhicules jusqu’à des endroits de stockage pour ensuite les évacuer.

Il faut savoir que le désamiantage et le déplombage ont été rendus possibles parce que nous avions préalablement vidé le bâtiment de ses occupants. Nous avons ainsi relogé le Centre Hospitalier Spécialisé de la Savoie (le CHS, hôpital psychiatrique) dans un bâtiment spécialement construit boulevard Lepic, l’occasion pour l’établissement de regrouper tous ses services, dont les deux autres étaient répartis séparément dans la ville, l’école d’esthétique Peyrefitte et nos propres services : la direction des ressources humaines (DRH), la direction des systèmes d’informatiques (DSI), Le guichet Aix’Pass, relogé rue Davat et l’Office du Tourisme Intercommunal qui a déménagé à 3 endroits : au Centre des congrès, à Grésy-sur-Aix dans un bâtiment neuf et au Grand Passage où sont désormais accueillis les curistes et les touristes.

Pour en venir au projet «Marlioz», nous avons installé dans un bungalow « la maison du projet », mise en place par Grand Lac, qui permet aux habitants d’être accueillis afin de discuter de la métamorphose de leur quartier. Cet été, nous avons relogé dans ce même quartier, dans la ville et dans des communes alentours, l’ensemble de la population habitant la barre dite « de la cité » qui va faire l’objet d’une reconstruction dans les prochains mois. La  1ere étape de ce chantier sera la démolition de l’immeuble et la réhabilitation d’un autre bâtiment situé à proximité avec l’installation d’une matériauthèque destinée à trier puis recycler intelligemment les matériaux.

Concernant les projets à venir, il y a la réalisation du futur parking des Prés Riants qui sera construit à l’emplacement du bar-restaurant «Le bien assis» suite à sa démolition, si tout va bien contre le gymnase pour offrir une capacité de stationnement, car les places pour les voitures, en milieu urbain, c’est un enjeu contemporain qui concerne de nombreuses villes, et qui plus est dans une ville attractive, c’est une véritable problématique.

Le Bois Vidal fait lui aussi partie des projets sur lesquels nous travaillons : ce bois préservé, avec des aménagements pour les enfants, les familles, les associations dont nous avons rendu la voie accessible à tous, pendant mon cours mandat 2018-2020, verra son aménagement complété avec le Bois Vidal 2 et le Bois Vidal 3.

Nous avons démoli également la maison Berdah, située près du passage à niveau de la rue Tresserve, bâtiment qui était vide et insalubre depuis longtemps et qui vient d’être remplacé par un mimi parking venant compléter l’aménagement de la place Gabriel Pérouse. C’est un secteur qui était un peu oublié et cela permet d’embellir le quartier.

A ce propos, y a-t-il des nouveautés en terme de stationnement ?

Concernant le stationnement, nous avons une refonte de nos offres, sur laquelle nous n’avons pas encore communiqué. La nouveauté, c’est 30 min de gratuité en zone orange, en zone verte et également en parking souterrain. Un chiffre parlant pour inciter les gens à stationner plus facilement en ville.

L’écomobolité semble être un sujet important pour la ville ?

Bien sûr. Une ville petite, à taille humaine, et justement parce qu’elle est à taille humaine, se doit de développer la pratique du vélo sous toutes ses formes, électriques et classiques, pour personnes à mobilité réduite avec le Benur (tricycle électrique adapté), pour les enfants des écoles également, puisque nous testons une sorte de transport en commun, le «vélo-bus». voilà pourquoi je parle de vélo sous toute ses formes et adapté à tous les besoins. Sans oublier l’aide d’incitation de 250 euros par habitant de la part de la Ville pour l’acquisition d’un vélo électrique, complétée par une aide de Grand Lac à hauteur de 150 euros, ce qui représente 400 euros offerts aux aixois.

Quelles sont vos actions dans le domaine social et de la santé ?

Nous avons le projet innovant de la maison de la parentalité des familles, qui est une expérience novatrice en France en lien avec l’Institut de la parentalité situé à Bordeaux. Ce service proposera aux parents et aux familles, des ateliers et conférences pour les accompagner et les aider dans leurs problématiques, auprès de professionnels. Une maison médicale va être créée juste à côté, qui regroupera plusieurs praticiens. Les deux établissements travailleront en collaboration, offrant un meilleur service d’écoute et de soin aux familles.

Aix-les-Bains s’investit et investit beaucoup dans les secteurs de la petite enfance et la jeunesse. Qu’en est-il des seniors ?

La Ville est, il est vrai, très impliquée dans la petite enfance et la jeunesse, mais elle n’a plus la compétence «seniors», transférée à Grand Lac qui gère donc les résidences d’accueil pour les personnes âgées, à Aix-les-Bains c’est «L’Orée du bois», quant au reste, ce sont des services portés par les agents du CIAS : aide à domicile, portage des repas, équipe mobile Alzheimer, soins infirmiers.

Où en est la Ville en terme de relancement de la culture, domaine très affecté depuis bientôt 2 ans ?

 L’année 2022 sera évidemment marquée par le retour de la culture . Le Théâtre du Casino a rouvert et a démarré sa nouvelle saison culturelle qui propose une belle programmation, riche et éclectique. Nous nous nous félicitons de la réouverture du Musée Faure avec ses diverses expositions pour tous les âges. Il y a également le MUR des Halles du marché qui propose tous les 3 mois une œuvre éphémère d’art contemporain et de graffeurs, en ce moment c’est l’artiste FUZI.

Et cet été, si tout va bien, nous aurons le grand retour de Musilac, qui devrait intensifier sa programmation, car après 2 ans d’absence, les producteurs veulent remercier la Ville pour son soutien à perte, à hauteur de 200 000 euros la première année.

La ville est également très accès sur le sport et est doublement labellisée «Ville active et sportive» et «Terre de jeux 2024» : Quelles sont les nouveautés ou projets dans ce domaine cher aux aixois ?

Nous avons un enjeu sportif, c’est là où cela devient compliqué pour les investissements puisque  ce sont des financements sur des bâtiments qui n’ont pas été entretenus pendant longtemps. Par exemple, le club d’aviron a besoin de restructurer ses équipements. D’autant plus que le vieux bâtiment est situé dans une entrée de ville.

Il y a aussi le Dojo municipal, boulevard Lepic, qui est pour le moment situé dans un ancien garage, et le club d’athlétisme qui voudrait développer une halle couverte pour la course à pied, d’autant plus qu’il a été reconnu «centre de formation régional et national».

La Ville labellisée «Terre de jeux 2024» a son club de tennis qui a été retenu et par conséquent, il faudrait aussi investir dans ce domaine-là.

Concernant le projet de «Aix-les-Bains, ville d’accueil» pour la coupe du monde de rugby 2023, j’ai justement reçu un mail vendredi dernier confirmant que nous sommes toujours «camps de base» et que nous aurons la visite de représentants d’équipe pour évaluer les installations  à la fois hôtelières et sportives, courant 2022.

Tout cela demande beaucoup d’investissements en même temps, il va donc  falloir faire des choix, décaler, organiser au mieux, trouver des solutions. Je ne sais pas encore lesquelles mais on y travaille.

Egalement président de Grand Lac, beaucoup de questions traitent de problématiques autour de l’eau, notamment concernant la protection de la population en cas d’inondation ?

J’accorde effectivement beaucoup d’importance à l’eau et ses problématiques, concernant sa propreté, sa protection et son partage, en collaboration avec le Cisalb.

L’un des sujets incontournables de Grand Lac pour le mandat, c’est évidemment la protection de la population et des biens avec la GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations).

Grand Lac, par l’intermédiaire du Cisalb, a fait construire le bassin de rétention du Combo que nous allons bientôt inaugurer. Lorsqu’il pleut énormément, le ruisseau gonfle et peut devenir torrentiel, on a tous en mémoire la crue de 1992 .C’est un des 3 bassins de rétention nécessaires pour protéger Aix-les-Bains de ce type d’inondations. Il en reste donc 2 à réaliser, un plus petit et un plus grand.

Un des plus gros dossiers, en matière d’eau potable, est le chantier du Barreau Est, qui consiste à pomper l’eau du lac et dans la nappe phréatique pour créer 7 km d’aqueduc. L’idée étant d’alimenter les communes du piémont du Revard qui en période de sécheresse pompent dans leurs sources et leurs ruisseaux, asséchant leur propre ressource en eau.

Notons également le bassin des Biâtres, toujours pas inauguré, ayant pour vocation la capture des eaux de surverse qui sortent du réseau lors des fortes intempéries. Ces eaux sont ensuite analysées à proximité, à la station d’épuration, puis sont soit rejetées, si tout va bien, soit traitées grâce à ce réservoir qui permet de les capter et les faire traiter à hauteur de 80%. Ce qui est une véritable avancée pour la protection du lac du Bourget, pour qu’il ne soit pas pollué par des apports d’eau salie.

Pour aborder un des projets d’avenir proche, il y a la création d’un nouveau parc d’activités, le Parc d’Activités des Sources (le PAE des Sources) avec l’implantation d’un hôtel et d’entreprises qui vont créer de l’emploi sur le bassin aixois.

A partir de juillet 2022, nous avons validé et fait voter la nouvelle délégation de services publics (DSP) «transport mobilité de Grand Lac», qui proposera une nouvelle offre de transport, avec des cadencements améliorés, c’est-à-dire moins de temps sur le parcours, notamment pour les scolaires, et plus de fréquence, de nouveaux arrêts et une meilleure desserte des Thermes.

Cela me fait penser à la vélostation, qui a été une explosion. Bien qu’il s’agisse d’un projet Grand Lac, j’ai investi par la ville 50 vélos ce qui a permis de contribuer à l’effort de la Communauté de Communes pour démocratiser la pratique du vélo électrique sur la ville mais aussi sur l’ensemble du territoire.

Nous pouvons également évoquer le lancement de la Vélo-Route des 5 Lacs dite «via 5 Lacs» qui reliera le Lac Leman, le Lac d’Annecy, le Lac du Bourget, le Lac d’Aiguebelette et Lac de Paladru, avec une liaison cyclable entre Aix-les-Bains et Rumilly. Ce seront ainsi 5 lacs reliés par une vélo-route en site propre et permettant de rouler en sécurité.

Pour aborder un autre dossier reporté par les investissements : j’ai toujours l’ambition de relier la ville au lac à vélo par le boulevard Pierpont-Morgan. C’est un vieux rêve aixois qui reste à faire, comme ce bout de chemin des Biâtres pas encore défini mais il y a une consultation auprès de la population pour savoir quel type d’aménagement ils souhaitent.

Etant à la fois maire d’Aix-les-Bains et président de  Grand-Lac, comment vous organisez-vous pour concilier les deux ?

C’est effectivement avant tout une question d’organisation. J’ai des repères fixes tous les mardis de 9h à 12h, je travaille à Grand Lac avec les chefs de service et les collègues, et le reste du temps ce sont des réunions. Tous les mois il y a un bureau et un conseil communautaire puis au quotidien, ce sont beaucoup d’échanges, d’allées et venues. C’est un travail très complémentaire, et c’est aussi savoir être à l’écoute de l’ensemble des maires, se préoccuper de leurs projets et problématiques et donc s’intéresser à d’autres compétences qui ne concernent pas forcement la Ville-Centre.

En tant que Président des Républicains de Savoie, comment appréhendez-vous les élections à venir ?

Ce que je constate, dans un 1er temps, c’est qu’après plusieurs années d’échecs et de défaites, nous avions observé une baisse des adhérents et là, avec l’approche de la présidentielle après ces mois de marasme, nous constatons une recrudescence importante des adhésions, ce qui est localement un point positif. La candidature de Michel Barnier pèse peut-être aussi, dans cette augmentation. Après, pour vous répondre, quand on fait un point sur la situation, là maintenant début octobre, Emmanuel Macron semble être en situation de force, en tant que président sortant. Pourquoi ? Parce que face à lui, toutes les oppositions sont divisées, la gauche est atomisée, plusieurs candidats se disputent de faibles pourcentages, l’extrême droite  est également divisée, si Eric Zemmour se présente, ce sera une première avec 3 candidats, ce qui forcément émiette, et la droite elle-même a plusieurs candidats. Il y en aura un seul a l’issue du congrès, choisi librement par les militants, et plutôt que la primaire qui manifestement avait laissé des traces négatives dans l’esprit des adhérents, militants et sympathisants, c’est un choix qui été fait. Personnellement j’aurais préféré une primaire, parce que cela aurait été plus ouvert, j’ai d’ailleurs voté dans ce sens-là, mais évidemment je respecte cette décision. Il y aura donc un seul candidat, reste à savoir comment il s’accordera avec Xavier Bertrand. C’est l’inconnu du moment mais on a effectivement un Emmanuel Macron sortant, malgré peu de réformes dans un temps consacré a la crise, car il a face à lui des adversaires divisés. Pour autant, l’histoire des campagnes présidentielles nous a appris que le vainqueur présumé du mois d’octobre ne l’est pas forcément à l’arrivée. Beaucoup d’évènements peuvent se produire et je continue de penser que le ou la candidat(e) de la droite et du centre continuera à avoir ses chances.

Propos recueillis

par Claire Castelar.

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