Renaud Beretti : «Ce qui me caractérise c’est la proximité et l’écoute»

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C’est pour son retour aux affaires municipales que Renaud Beretti, maire d’Aix-les-Bains, nous a accueilli dans son bureau. Élu en Octobre 2018, il a désormais presque un an de mandat derrière lui. Le but était donc de faire le point sur cette année au service des aixois en occupant la plus haute chaise du conseil municipal mais aussi de parler d’avenir. Il s’avère que Renaud Beretti a des choses à dire. Beaucoup de choses à dire. Cette partie sera donc un bilan de son mandat jusqu’à présent et la semaine prochaine sera l’occasion de parler de sa candidature future aux élections municipales de 2020. Il est donc important de se rappeler que dans cette entretien, c’est non seulement un maire qui s’adresse à vous, mais aussi un futur candidat.

Avec presque un an derrière vous, quel bilan tirez-vous de votre mandat ? Quelle différence faites-vous par rapport à votre prédécesseur, Dominique Dord, comment avez-vous fait évoluer le poste de maire par rapport à lui ?
Ce sont onze mois qui sont passés très vite, parce qu'ils ont été très denses. J'ai vraiment travaillé sept jours sur sept, samedi et dimanche inclus, ainsi que quasiment toutes les soirées.  
Les dossiers ont d'emblée été complexes, à prendre à bras le corps avec l'équipe municipale. Je n'ai pas la prétention d'avoir fait ça seul, j'ai plutôt donné le rythme, la direction. Comme je le fais avec les aixois, je l'ai fait en concertation avec l'équipe : c'est ma façon d'être et de faire. 
J’ai souvent dit d’ailleurs, dès mon élection, que j’aimais respirer la ville. C’est une expression d’un de mes prédécesseurs, André Grosjean. C’est-à-dire que j’aime bien sentir, en circulant à pied ou en vélo dans la ville, l’atmosphère, les tensions, les attentes, les besoins. J’ai passé beaucoup de temps assis dans mon bureau, à échanger avec les gens. Mon mandat a commencé par les réunions de quartier, où il y a eu beaucoup de monde, tout comme à mes vœux. Cela montre bien qu’il y a une curiosité, une attente mais aussi une obligation et une responsabilité. Les gens m’arrêtaient pour me dire «On compte sur vous pour telle ou telle action». Ce qui me caractérise c’est la proximité et l’écoute; ce qui n’empêche pas la vision pour l’avenir des dossiers. 
En plus du cycle de réunions de quartier, il y a eu celui des vœux. Les vœux c’est aussi un moment d’échange, ce n’est pas seulement un discours. Certes on envoie un message mais on reçoit aussi, en discutant après. Et il n’y a pas qu’une cérémonie : il y a aussi les vœux aux agents et les vœux aux nouveaux aixois. Ça fait une série de trois cérémonies très importantes,  en plus des assemblées générales. Ça c’était le début de mon mandat.
Mon autre sentiment est que ce n’est pas facile de succéder à quelqu’un comme Dominique Dord qui a été maire pendant dix-huit ans et qui a laissé une empreinte. Je suis différent par tempérament mais aussi par méthode. Étant assez pragmatique, c’est une méthode que j’ai mise en place rapidement mais en m’adaptant assez vite.
Après cette phase octobre-novembre, des choses ont changé dans l’animation de ville. Les aixois ont été marqués par le mapping sur la façade de l’hôtel de ville par exemple. La culture et le patrimoine sont des choses qui nous tiennent à cœur, et on a voulu rassembler les aixois, ce qui a fait venir plusieurs milliers de personnes. J’aime bien le son et lumière : depuis, j’ai aussi fait illuminer la façade des thermes, qui a plusieurs couleurs le soir. Il y a aussi les animations de Noël qui vraiment illustrent tout. Séduits, les aixois ont dit que c’étaient des moments de convivialité où ils avaient vraiment l’impression de se retrouver. Assis à côté de personnes qu’ils ne connaissaient pas ils ont pu discuter. Ce sont des moments qui ont été importants.
Après il y a eu une séquence qui pour moi a été difficile. En ayant écouté les aixois, j’ai voulu modifier la politique d’urbanisme. C’était mon premier sujet vraiment important. J’ai eu très peu de temps pour réfléchir et trouver des solutions, des propositions pour, non pas arrêter l’urbanisation, mais freiner autant que possible, la densification dans la ville - les aixois n'acceptant plus ce qu’ils considèrent comme une atteinte à l’équilibre de la ville, une modification de la morphologie de la ville aussi, c’est-à-dire des immeubles à côté de maisons individuelles. Une série de mesure devrait être votée début Octobre à Grand Lac (le plan d’urbanisme est intercommunal) après avoir été approuvées à l’unanimité au conseil municipal. Ce seront vraiment des mesures qui permettront de freiner la densification dans la zone UD, qui est la zone principale d’Aix-les-Bains (60% du territoire). Ces mesures-là, je compte vraiment dessus. Elles sont je dirais, à contre-courant de ce qui se fait dans le pays, c’est un côté un peu révolutionnaire finalement par rapport à ce qui se fait ailleurs. On va continuer à se développer parce que la loi impose l’urbanisation (loi ALUR passée sous F. Hollande et C. Duflot) donc il y a un cadre législatif qui est incontournable auquel les maires ne peuvent pas se soustraire. On peut  cependant encadrer ce développement et donc essayer de freiner la densification sur Aix.

Ces mesures consistent en quoi ?
Il y en a un certain nombre mais les principales, dans la zone UD - les coteaux, la plaine qui va au Lac c’est là où il y a des maisons finalement -, c’est l’idée que la ville continue à se construire sur la ville. Dans le centre-ville, un immeuble est détruit, un autre immeuble se construit. D’ailleurs, c’est ce qu’il se passe avenue de Marlioz, rue de Liège et finalement dans le paysage, personne ne trouve à redire. En revanche, ce qu’il y a de choquant c’est ce qui a pu se faire de manière très dense dans certains quartiers : je pense à en face de l’école de Saint-Simond. Ce sont des choses qui ont choqué, il faut le dire. J’ai entendu, j’essaye de corriger cela. Donc les mesures parmi celles-ci, en tout cas les plus importantes, c’est que sur une même parcelle qui change de propriétaire, nous imposerons un coefficient de pleine terre : ce sera une obligation de laisser 50% de vraie terre. Sur un terrain on ne pourra plus faire de gros immeuble mais une maison ou deux en respectant l’espace.
La deuxième mesure, c’est l’instauration d’un Coefficient d’Emprise au Sol dégressif qui remplace le Coefficient d’Occupation des Sols qui était celui du PLU. Donc plus une parcelle sera grande, plus votre capacité à construire se réduira. Sur une même parcelle, troisième mesure, il devrait y avoir une distance de quatre mètres entre deux maisons et deux bâtiments construit sur une même parcelle et non pas des maisons côte à côte avec un mètres cinquante d’écart. Tout cela dans le but de freiner la densification et donc de laisser respirer. J’ai appelé ça l’apaisement. Il s’applique à beaucoup de domaines.
J’ai aussi signé plusieurs refus de permis de construire sur des opérations importantes (l’une des connues s’appelle «porte ouest» et était prévue en entrée de ville). Et puis je n’ai laissé signer par des adjoints, depuis onze mois, qu’un seul permis de construire pour des petits immeubles. Donc, j’ai fait ce que j’ai annoncé, c’est-à-dire faire tout ce que je pouvais pour freiner, en refusant de signer (dans un cadre légal) des permis de construire qui ne semblaient pas correspondre à cette approche.
La grosse différence dans le PLUi aixois, c’est que, par exemple, sur les constructions on imposera deux places de stationnement au lieu d’une actuellement pour parer aux problèmes de stationnements qui sont liés à une ville comme la nôtre. C’est une ville à taille humaine qui s’urbanise et qui est attractive. Le trafic automobile augmente très vite et la capacité de stationnement en est affectée. Cela étant, elle l’est encore moins que dans d’autres villes voisines où cela devient encore plus compliqué. À Aix-les-Bains on peut encore se garer, il y a des places dans les parkings souterrains.
Le deuxième sujet après l’urbanisme, c’est les anciens thermes. J’ai dû, avec l’équipe continuer le projet. À ce moment il fallait de passer à la phase concrète de choix d’un architecte pour le projet avec le groupement (Bouygues Immobilier et la Société d’Aménagement de la Savoie). C’est là aussi un sujet qui est d’intérêt municipal, si ce n’est départemental ou régional, puisque 55 000 mètres carrés en cœur de ville, il n’y a pas beaucoup de communes où on pourrait trouver ça. C’est à la fois une chance, un enjeu et une grande difficulté pour la ville qui ne peut pas porter à elle seule un tel projet. L’enjeu c’est la sauvegarde d’un patrimoine de 2200 ans et regroupant neuf phases architecturales différentes. Le bâtiment justifie une sauvegarde parce qu’il se dégrade un peu plus chaque jour. Le cabinet d’architecte travaille avec les services de l’état, la direction régionale des affaires culturelles, la direction régionale des monuments historiques et l’architecte des bâtiment de France. Ils font en ce moment un état des lieux précis de chaque pièce. Ils complètent l’histoire du bâtiment et le point de départ est la sauvegarde du patrimoine qui est estimée par ce cabinet à 50 millions d’euros. Le contribuable Aixois ne pouvait pas le supporter en l’état actuel des choses, donc il a fallu faire appel à ce groupement pour construire des logements qui financeront cette restauration. J’ai une formule pour décrire cette situation : «Pour sauver le bas, il faut inventer le haut.»
Il fallait que les aixois s’approprient le projet qu’ils préféraient et se rassemblent autour de celui-ci. On a donc proposé qu’ils puissent voter sur celui qu’ils préféraient. Il y a eu trois conférences à temps égal de chaque architecte, soumises à la réflexion des aixois qui ont étés invités à voter pendant une période donnée de quelques semaines. Ils étaient amené à se déplacer pour écouter et discuter sur place avec les équipes et ensuite voter s’ils le souhaitaient. Il n’étaient pas invités à voter à distance pour éviter les votes sans connaissances de cause. Cela m’a lancé dans une démarche de démocratie participative. Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de villes qui aient fait voter leurs habitants sur un projet comme celui-ci. J’avais annoncé que je respecterais le choix des aixois, et je l’ai fait. Ils se sont portés très majoritairement sur le projet de Vincent Callebaut, version basse, qui revient par rapport à l’urbanisation au souhait de l'apaisement et du respect de la morphologie du cadre de vie. 
Par rapport à cette phase là, ça m’a engagé dans d’autres démarches de citoyenneté qui se sont déclinées de bien des façons. C’est les Forums Participatifs Aixois qui ont pris le relais de ce qui existait avant mais en les faisant différemment, par quartier. Il y avait des personnes qui le souhaitaient et que nous avions rencontrées en réunions de quartier. Donc depuis l’hiver dernier, il a des gens qui travaillent et avancent sur des projets locaux de quartier sur l’aménagement de placettes, un cheminement piétonnier… Et puis, il y a eu d’autre déclinaisons de la citoyenneté avec la création de la mairie mobile. 
On se déplace dans les hameaux, où les gens ne vont pas forcément aux réunions en annonçant notre venue puis on échange avec les habitants qui nous font part de leurs problèmes. Donc c’est des mini-réunions de quartiers sectorisées au plus près des habitants. Il y a eu aussi le conseil municipal des enfants que j’ai appelé l’École de la Citoyenneté donc c’était assez extraordinaire.
Comment les enfants ont étés choisis ?
Dans chaque école, dans chaque classe, il y a eu une campagne électorale comme des délégués de classe. Le conseil municipal jeune avait existé il y a longtemps et il avait arrêté. Cette année c’était des CM1-CM2 qui ont fait une campagne électorale donnant lieu à des contestations et des déceptions. On a ensuite fait une grande réunion au centre des congrès où tous les écoliers concernés étaient réunis et il y a eu un enthousiasme extraordinaire. Ils posaient des questions sans arrêt, ils étaient donc motivés et mobilisés. On les a installés avec l’écharpe, avec un livret dans la salle du conseil comme les grands. On les a invités au 14 juillet et en plus de cela, ils vont faire leur rentrée prochainement et travailler sur des sujets qu’ils auront choisis : environnement, citoyenneté, etc. On a travaillé là-dessus avec Marina Ferrari et Thibaut Guigue et on en est très fiers.
D’ailleurs, autre exemple de citoyenneté très important, et ça aussi c’était un marqueur de mon mandat sur le développement durable et l’environnement : le bois Vidal. Il avait fait l’objet d’une grosse polémique et d’une mobilisation pour marquer un rejet d’une urbanisation d’une partie de cet espace. Une association s’était montée et était l’acteur principal de ce rejet. On a choisi de les associer à notre projet de sanctuarisation du Bois Vidal pour le rendre aux aixois. C’est donc cette association qui s’est saisie du dossier plutôt que ce soit la mairie qui le fasse directement. Nous aurions pu le faire, mais on a préféré l’inverse : ce sont les citoyens qui donnent leur avis et qui suivent les dossiers plutôt que les fonctionnaires et les élus. Je suis assez fier de ce dossier qui aboutit avec une aide importante de la région puisque c’est notre conseillère régionale Marie-Pierre Montoro qui a fait un gros travail. Le bois Vidal est labellisé par le département avec des chemins accessible avec une pente à 10% maximum pour que les fauteuils roulants et les familles avec poussettes puissent accéder aux sous-bois. Plusieurs espaces ont étés créés : un parking, un espace pour  enfants avec des jeux en bois, des sculptures d’animaux qui là encore rejoignent la culture et le patrimoine. Il y a aussi un espace sport et un espace culturel encore une fois avec un amphithéâtre avec un possibilité pour des musiciens, des comédiens de répéter, s’entraîner, se retrouver.
 
C’est un peu comme un deuxième théâtre de verdure ?
Oui vous avez raison, mais en pleine nature. Il y a aussi des espaces qui ne sont pas encore faits mais qui seront programmés : un espace sylvothérapie et un espace cueillette libre. On cultivera et les gens pourront se servir. Le tout sera ponctué par des ponts et des passerelles en bois qui respectent cette déclivité aussi. Ça a permis la labellisation par l’ONF. Une belle réalisation, c’est un mélange de citoyenneté et de culture.
Dans le domaine culturel, on a fait aussi des escape-games dans le musée Faure, deux fois. On a accueilli plusieurs milliers de visiteurs ce qui a fait exploser la fréquentation et on a fait venir des gens dans un musée alors qu’ils n’avaient pas forcément le temps ou l’envie de le faire. L’idée c’est toujours de faire rentrer les gens. C’était le volet citoyenneté qui est aussi chez moi une marque de fabrique. 
On a fait aussi une série de rénovations et de travaux assez réussis comme l’église Notre-Dame. La partie extérieure de cette église est sur le point d’être terminée, donc on va commencer l’intérieur à partir de la Toussaint, ce qui va amener l’église à être fermée. Là aussi c’est un élément de notre patrimoine, on redécouvre le style romano-byzantin qu’on ne voyait plus. On va aussi rénover l’orgue dont on a découvert qu’il était classé monument historique, donc on a fait un appel de fond à la région.
L’école de Marlioz aussi qui a un taux très élevé de subvention et qui va devenir exemplaire au sens de la réhabilitation d’une école au cœur d’un quartier dit «social» : en terme d'économie d’énergie, de sources d’énergies différentes comme le photovoltaïque et puis de sécurité aussi puisque l’on inverse le sens d’entrée de l’école dans un quartier. Là encore c’était un de mes chantiers importants puisque je suis vice-président de l’agglomération Grand Lac en charge des politiques de la ville. Le dossier de Marlioz a été retenu par l’État «contrat de ville», ce qui signifie changer de visage de Marlioz, le rénover avec des fonds d’État et des dizaines de partenaires dans la région aussi. C’est un dossier pluridisciplinaire. Il consiste à détruire une très grande barre qui s’appelle «La Cité». C’est le plus ancien bâtiment de l’OPAC de la Savoie à Aix-les-Bains. On va reconstruire de l’habitat à taille plus humaine, repenser l'organisation des espaces publics et de la voirie,  la circulation,  la sécurité et l’emploi dans ce quartier pour lequel il y a plusieurs sollicitation de l’État. Le préfet de Région est venu à Aix-les-Bains pour me confirmer une aide complémentaire de deux millions d’euros qui nous ont permis de lancer cette phase opérationnelle en signant la convention au mois de Juillet.

En détruisant la barre d’immeuble de Marlioz, vous n’avez pas peur qu’il y ait des contestations comme il y a pu en avoir à Roosevelt - Lafin ?
On a l’expérience du quartier rénové et c’est dix ans de rénovations quand même. Il y a une maison du projet sur place qui a un lien avec les habitants. Les équipes de Grand Lac et de la ville ont été au contact des habitants, et déjà 60% des habitants ont étés relogés en dehors du quartier. Je ne dis pas que tout est parfait, c’est certain, mais il y a aussi un conseil de vie sociale qui s’est implanté. C’était le premier de France implanté avec le concours de la CAF. Là aussi, il y a une expérience de citoyenneté très importante de conseil citoyen de Marlioz qui est composé de citoyens tirés au sort, de responsables associatifs. C’est la loi LAMY 2014 qui dispose cela. Ce conseil a fait un travail remarquable au sein du quartier pour justement, expliquer, faire patienter, faire de la pédagogie. À  tel point que ce conseil citoyen a été primé par le préfet de la Savoie, a été cité en exemple au niveau régional puis invité à Paris pour une réception sur le thème de la citoyenneté. Ce conseil a été un acteur important. 
Tout cela pour vous expliquer que ces onze mois ont étés très denses, sans compter que j’ai lancé des opérations de renforcement sur la sécurité. J’ai annoncé qu’on doublerait le nombre de caméras annuelles - on en met 10 par ans et là ce sera 20 - cela fait qu’on aura le plus grand nombre de caméras urbaines en Savoie.
 
Est-ce une bonne chose ?
Mais en tout cas c’est une chose que j’ai développé comme premier adjoint en charge de la sécurité et que je continue de développer. Et la nouveauté cette année ça a été de relier notre réseau à des opérateurs qu’on appelle les superviseurs au sein du Centre de Supervision Urbain qui sont un peu les yeux de la Mairie au service de tous. Ils détectent aussi bien une dame qui tombe dans la rue, qu’un camion qui s’encastre dans le fameux pont de Lattre de Tassigny, un départ d’incendie, une bagarre que des faits de délinquances classiques. Ils surveillent les écoles pour les entrées et sorties. Toutes nos écoles, collèges et lycées sont vidéo protégés.
Cette année l’innovation, pour faire court, c’était de relier ces images au commissariat, c’est ce qui s’appelle un déport. Cela fait que désormais, les fonctionnaires de polices peuvent, le jour et la nuit, se saisir des images. Et enfin, j’ai recruté un directeur de la sécurité et la tranquillité publique qui est issu du GIGN pour m’aider à moderniser à la fois la police municipale qui va faire l’objet de recrutement et nos différents services de sécurité.
Tout cela dans le but de transformer la police municipale et créer une brigade de nuit et nous permettre d’être présent, au côté de la police nationale, les nuits du vendredi et du samedi qui sont les deux nuits principales d’Aix-les-Bains. 
La sécurité c’est évidemment une de mes priorités dans l’action municipale. Pour moi, une ville doit être à la fois propre et on a un très bon service de propreté urbaine avec le centre technique, bien fleurie et pour cela nos jardiniers font un travail que je n’ai pas besoin de rappeler puisqu’il est reconnu nationalement. Moi j'étais adjoint aux parcs et jardins avant d’être Maire et donc on a décroché deux fleurs d’or qui sont les plus hautes distinctions nationales délivrées par le ministère du tourisme en matière de fleurissement. Nous sommes la seule ville à la détenir puisque les autres lauréats sont des villages. Donc cela montre bien que le fleurissement est au rendez-vous.
À suivre...
Matthias Héjja-Brichard

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