Reprise des réunions de quartier à Aix-les-Bains
Renaud Beretti repart à la rencontre des habitants en cette fin d’année, à mi-mandat. Les réunions de quartier ont repris le 6 novembre dernier, et s’achèveront le 7 décembre prochain.
Pour ces réunions, un format un peu différent est proposé aux habitants, avec également une nouveauté logistique : la géolocalisation en direct avec Google Map, pour visualiser les rues liées aux problèmes de nuisances, de voiries ou de stationnement, qui sont au coeur de bien des débats. Un vrai suivi est fait également, sur les problématiques soulevées au printemps, montrant une vraie prise en compte des remarques des habitants, dans leurs écueils du quotidien. Lundi dernier, c’est dans le quartier du Pont Rouge, qu’il s’est rendu. Au programme, la diminution de l’endettement de la ville. Renaud Beretti rappelle que c’est grâce au fait qu’il n’a pas suivi l’augmentation des bases décidée par le Parlement de 7.1%, et que la ville n’a pas fait d’emprunt depuis deux années consécutives, qu’il peut investir 10 à 12 millions par an dans Aix-les-Bains. La réfection des voiries en bénéficie, avec entre autres, la Place de Lafin, refaite à la demande des habitants au printemps dernier, avec des places de parking, avec une cabane à livres qui est une ancienne armoire thermale, restaurée pour l’occasion, la croix et le mobilier urbain ont été repensés également, et un réservoir d’eau pluviale a été installé sur la place, afin d’économiser l’eau pour l’arrosage des végétaux. Un cout total de 535 000€.
Fleurissement et économie d’eau
La ville d’Aix-les-Bains a renouvelé ses quatre fleurs au label “Villes et villages fleuris”, un travail de longue haleine, comme l’indique Mr le Maire. Pierre- Louis Balthazar, élu au parcs et jardins, rappelle quelques critères requis pour l’attribution, comme une approche au développement durable, un accès pour les personnes à mobilité réduite, la gestion de l’eau et son économie. Pour aller dans ce sens, une centaine de jardinière ont été supprimées, le choix des essences a été revu, afin de privilégier celles qui ne sont pas trop gourmandes en eau, l’installation d’oia (jarres en terre qui diffusent par capillarité l’eau) diminuent la quantité d’eau d’arrosage (30m² actuellement) et la pollution due aux allers-retours des camionnettes. La fontaine sur la Place de l’Hôtel de Ville a été rabotée, et ne comprend plus qu’un étage de fleurissement au lieu de trois, soit 50% d’eau économisé. Installation d’une bâche sur les toits des hangars au service des parcs et jardins, qui sert à la récupération des eaux pluviales, via un tuyau qui vient pomper dans la gouttière. Cela permet d’économiser six semaines d’arrosage. Création par Grand Lac, avec un coût de 4.8 millions, dans la forêt de Corsuet, de deux réservoirs et d’un aqueduc souterrain de 7 km, qui permettra d’alimenter en eau les communes de Drumettaz-Clarafond, Mouxy entre autres, afin qu’en période estivale, ces dernières n’aient pas à puiser l’eau dans leur ruisseau, en les asséchant. Création d’un service publique intercommunal de l’eau, à partir du 1 janvier, une régie sera mise en place, Renaud Beretti signe la fin du partenariat avec la SAUR, qui existait depuis 1988 : “Je suis le Président qui a pris la décision d’arrêter de passer par des sociétés privées, pour le pompage, le traitement, l’entretien et l’alimentation en eau potable de Grand Lac”. Les réseaux
assainissements et fluviales, seront toujours en prestation externalisée. Vions ayant un contrat avec la SAUR qui coure jusqu’en 2031, elle restera sous leur gestion jusqu’à la fin de son contrat. L’objectif étant d’harmoniser d’ici à 2027, le prix de l’eau entre les communes et de réduire les fuites. Certaines tuyauteries aixoises datant de 1920.
Mobilité et Stationnement
Au printemps dernier, les habitants du quartier avaient alerté sur différents problèmes, liés à la mobilité douce. Comme ici, chemin des Marmillons, un débouché de voie verte et un passage piéton avaient été requis devant l’école. Quant au Bd Leon Blanc, son réaménagement fait débat. Une concertation a eu lieu en octobre avec les riverains, pour sécuriser la fin du boulevard. 79% sont favorables à cet aménagement, à savoir : mise en place de coussin berlinois, en vue de ralentissement, sur la dernière partie du chemin, avant d’arriver sur l’avenue du Grand Port ; mais également un marquage “ chaussidou“ (voie où ne peuvent se croiser les voitures), les voitures pouvant circuler au milieu quand il n’y pas de vélo, et devant si possible en cas de croisement se mettre sur la bande cyclable. Un rappel de vitesse, avec des logos zone 30 de marquage au sol, sera également effectué. Un problème est soumis par plusieurs riverains, autour de la circulation le long des rues et impasses adjacentes, qui débouchent sur l’avenue du Grand Port : le manque de sécurisation sur les trottoirs, en raison de la circulation des vélos et des trottinettes.
