Rue des Tours : après l’incendie

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Le mois de mars aura été plutôt difficile pour les riverains de la rue des Tours. Juste après que, dans la nuit du 5 au 6 mars, nombre de portes, véhicules et murs aient été tagués d’inscriptions plutôt haineuses comme «Non aux squatteurs», un incendie s’est déclaré vers 22 heures le soir du mardi 10 mars dans un garage de 80m² appartement à la ville de Rumilly. 
Et même si aucune relation directe entre ces deux événements n’a, pour le moment, pu être établie, de nombreux riverains se posent des questions en attendant les résultats de l’enquête menée par les gendarmes. Le soir du 10 mars, on a tout de même frôlé la catastrophe et il a fallu l’intervention d’une vingtaine de sapeurs-pompiers pour venir à bout du sinistre. 
D’autant que, dans un secteur d’habitations anciennes et rapprochées, le feu menaçait de s’étendre à des bouteilles de gaz stockées sur place. 
Heureusement, aucun blessé n’a été à déplorer ce soir-là.
Reste que les résidents ont été choqués par ce sinistre à propos duquel le maire de Rumilly a pris un  arrêté dès le 11 mars, afin d’instaurer un périmètre de sécurité sur le site «considérant le risque imminent de l’effondrement du bâtiment». 
Pour les habitants du quartier, la question de la propagation de particules dangereuses est un problème qui n’a pas suffisamment été pris en compte. 
Car, dans ce bâtiment déjà ancien, des éléments amiantés ont été diffusés dans l’atmosphère lors de l’incendie. Aussi une demande a été adressée à la mairie de Rumilly afin que soit évalué le danger de la propagation de ces particules, leur concentration et leur nocivité.
 

 

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