Rumilly devient « Ville ambassadrice du don d’organes »

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Lors du dévoilement de la plaque à l'entrée de la ville.

Ce dimanche matin, à l'entrée de la ville, sur la rue Jean Moulin, un événement empreint de solidarité et d'émotion s'est tenu : l'inauguration du panneau "Ville ambassadrice du Don d'Organes".

En cette Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, la ville de Rumilly a officiellement rejoint le réseau des communes engagées pour cette cause vitale.

Aux côtés d'Astrid Croenne, adjointe aux Affaires sociales et vice-présidente du CCAS, et de Guy Alloucherie, président de France-ADOT 74 et représentant du collectif Greffes+, la municipalité a dévoilé le panneau marquant symboliquement et concrètement cet engagement.

Un message fort en direction des citoyens

En devenant ville ambassadrice du don d'organes, Rumilly souhaite sensibiliser ses habitants et les nombreux automobilistes qui franchissent ses entrées chaque jour. Le but : susciter la réflexion, ouvrir le dialogue et inciter chacun à faire connaître sa position sur le don d'organes à ses proches.

"Nous sommes tous donneurs par défaut selon la loi, mais le manque de discussion au sein des familles fait encore obstacle à trop de prélèvements", a rappelé Guy Alloucherie. Chaque année, près de 27 000 personnes attendent une greffe en France, mais seules 6 000 peuvent être réalisées. Environ 1 000 patients décèdent faute de greffons.

Une démarche soutenue au niveau national

L'initiative de Rumilly, proposée par l'association ADOT74 et soutenue par Greffes+, s'inscrit dans une campagne nationale portée par l'Agence de la biomédecine, la Fondation de l'Académie de médecine et l'Association des maires de France.

En signant une charte d'engagement, la municipalité met à disposition ses canaux de communication - y compris son magazine "Rumilly j'y vis" - pour promouvoir ce sujet crucial.

Le pouvoir des mots et des actes

En choisissant de poser ces panneaux aux entrées de ville, Rumilly fait le pari qu'un simple message visible peut enclencher une réflexion, voire un échange salvateur.

Car si 80 % des Français se disent favorables au don d'organes, seuls 47 % en ont réellement parlé avec leurs proches.

Or, sans cette discussion préalable, dans le doute, un tiers des familles s'oppose au prélèvement.

Un seul donneur peut sauver jusqu'à 7 vies. C'est dire l'importance du geste, et du mot dit à temps.

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