Rumilly tout près de réussir le hold-up

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Est-ce la peur d’un match piège qui a rendu fébriles les Rumilliens tout au long de la rencontre disputée sur un faux rythme. Les Rumilliens sont restés cantonnés la plupart du temps dans leur propre camp sans proposer de jeu quand ce n’était pas des fautes de main et surtout une faillite en touche et des pénalités ratées, pourtant à moyenne distance. Rumilly a fait un non match et pourtant aurait pu le gagner à la toute dernière minute. Le Stade Métropolitain a en revanche réussi le match parfait à l’extérieur.

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Les deux packs se sont anihililés.

Les visiteurs étaient effectivement tout de suite aux taquets et réalistes sur leurs coups de pied (3/3) en première mi-temps.. Ajouté à cela la sortie momentanée de Guigue dès la 7e minute pour une arcade ouverte. Sous pression, les Rumilliens concédaient une première pénalité de Maiquez (0-3, 11e). Boyer des 50 m augmentait peu après le score (0-6, 13e). Rien d’illogique car l’ASVEL campait durablement chez l’adversaire avec des munitions et des points de fixation quand Rumilly peinait à poser la main sur le ballon. Une entame timorée des Rumilliens qui ne passaient que très rarement la ligne médiane. Pourtant, sur une rare incursion, Rumilly se procurait une pénal’touche mais le lancer était intercepté. Retour à la case départ. Il fallait attendre quasi la demi-heure de jeu pour voir un semblant de réveil des «rouge et noir». Et surtout un retour au score (3-6, 29e) sur une pénalité de Guigue. L’intéressé avait même  l’occasion de ramener la parité juste avant la pause sur une nouvelle pénalité relativement facile. Mais au lieu de revenir à 6-6, ce sont les visiteurs qui rentraient aux vestiaires avec 6 longueurs d’avance (3-9, 40e) suite à une pénalité de Boyer.

A la reprise, même physionomie. Les Rumilliens ne montraient guère plus d’allant. Boyer corsait encore plus l’addition sur une pénalité (3-12, 49e)  tandis que Pecheux dans le même exercice n’avait pas la distance. Les Rumilliens faisaient bien pâle figure dans le domaine offensif sur leur propre pelouse. La température était pourtant idéale pour jouer et la pluie était fine, du moins jusqu’à l’heure de jeu. Pas de quoi perturber les échanges et le combat. Mais l’état d’esprit et l’envie manquaient singulièrement.  Les Rumilliens ne respectaient pas les fondamentaux, se contentaient de bien défendre et le Stade Métropolitain n’avait pas besoin de forcer la dose. Les visiteurs contrôlaient tranquillement la situation. Heureusement Boyer manquait une pénalité (63e) qui aurait mis les siens à l’abri définitivement. Dans la continuité les Rumilliens restaient campés dans leurs 40 mètres sans le sursaut espéré. Pure ils concédaient une pénal’touche puis une mêlée à 5 mètres. Rumilly était à la limite de la rupture.

Mais sur un ballon de dégagement enfin propre, les Rumilliens revenaient jouer chez l’adversaire et Dunlop pouvait redonner un peu d’espoir en réduisant le score (6-12, 69e). Tout était encore possible. Cependant, les «rouge et noir» gâchaient une nouvelle touche et se privaient des munitions indispensables pour faire reculer l’adversaire qui conservait la balle au chaud  pendant que les dernières minutes s’égrenaient. A 2 minutes du terme, les Rumilliens avaient cependant une chance extraordinaire et la balle de match entre les mains en bénéficiant d’une pénal’touche. Le lancer était  encore intercepté. S’en suivait une bagarre générale. Avec un carton rouge de chaque côté et  finalement une autre pénal’touche et donc une seconde chance pour les locaux. Cette fois la prise était bonne et la suite bien négociée par un essai en coin de Comptat (11-12, 80e + 3). Dunlop avait la victoire au bout du pied  avec la transformation, mais la balle passait à côté des perches. Le hold-up aurait été parfait.

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Coup d’envoi fictif par le partenaire du jour.

 

A Rumilly (stade des Grangettes) : Le Stade Métropolitain bat Rumilly 12 à 11

Mi-temps : 9 à 3 pour le Stade Métropolitain

Arbitre : M Aiguebonne (Aura)

Pour Rumilly : 1 essai de Comptat 80e + 3, 2 pénalités de Guigue 29e et Pecheux 63e

Pour le Stade Métropolitain : 4 pénalités de Maiquez 11e et Boyer (13e, 40e, 49e).

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