Sarah Bertry : le rêve américain

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Ancienne judoka inscrite sur la liste espoir du Ministère des Sports, Sarah Bertry s’est reconvertie à l’athlétisme. En effet, elle a été repérée par Serge Durieux, un entraineur du club d’athlétisme de Grenoble alors qu’elle faisait un cross avec le judo.
Grand bien lui a pris de suivre celui qui allait devenir son entraineur puisqu’elle a rapidement amené son record personnel sur 1500m à 4’53’’60, dès la première année. Elle arrivera d’ailleurs jusqu’aux séries des championnats de France, où elle sera malheureusement la première non-prise pour la finale.
Suivra une deuxième année tronquée par la crise sanitaire, alors que les compétitions ont été annulées ou reportées, rendant difficile toute évaluation.
Mais tout n’est pas perdu pour notre jeune athlète rumilienne, au contraire. Elle a en effet trouvé un organisme qui propose de partir étudier aux États-Unis via une bourse sportive. Or, son recors sur 1500m lui permettait d’être éligible. Elle a donc entamé les démarches jusqu’à ce qu’on lui propose une liste de différentes universités pouvant l’accueillir.
Les entraîneurs de chacune d’entre elles lui ont présenté leur projet et leur manière d’appréhender l’entrainement, ce qui lui a permis de choisir le North Iowa Area Community College, à Mason City. Là-bas, elle étudiera les sciences politiques pendant deux ans avant d’essayer d’enchainer sur un Bachelor (équivalent d’une licence).

Pourquoi vouloir partir aux États-Unis ?
Beaucoup de jeunes sportifs rêvent de partir de l’autre côté de l’Atlantique afin de pouvoir profiter de meilleures conditions d’entrainement. Pour Sarah Bertry, c’est pourtant avant tout afin de travailler son anglais. Bien entendu le sport et le fait d’avoir une bourse sont des arguments non-négligeables mais c’est bien l’aspect académique qu’elle met en avant.
D’ailleurs, suite à la saison blanche qui vient de s’écouler, elle n’a pas encore pensé à ses ambitions pour celle à venir. Bien sûr, l’entrainement a déjà recommencé mais elle pense retourner sur les pistes de manière progressive et verra avec son nouveau coach quels objectifs viser. En parlant de compétition, elle ne lâche pas totalement son premier club puisque l’Entente Athlétique de Grenoble la verra revenir disputer des compétitions sous ses couleurs lors des pauses académiques.
Il ne reste donc plus qu’à souhaiter à cette athlète de 18 ans de réussir à remplir ses objectifs, qu’ils soient universitaires ou sportifs, et de profiter de cette expérience unique.
 

 

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