Savoie Grand Revard s’associe à Grand Chambéry pour la reprise des Aillons Margériaz
Vendredi 20 juillet, le dernier Conseil Syndical de Savoie Grand Revard (SGR) fut l’occasion de débattre sur le projet de reprise de la gestion de la station Aillons Margériaz, en présence de Michel Frugier et Dominique Liégois, respectivement président et directeur du syndicat Mixte SGR, de Xavier Dullin, président de l’Intercommunalité Grand Chambéry, et des élus locaux. Les débats furent parfois houleux à propos de la réforme statutaire majeure que SGR s’apprête à négocier avec Grand Chambéry, afin de prendre en charge la gestion de station Aillons-Margériaz via un nouveau « syndicat à la carte ». En effet, la structure de base reste à SGR en charge des compétences obligatoires, alors que Grand Chambéry s’acquitte des compétences optionnelles, tout en finançant de manière intégrale, le projet concernant les Aillons. Afin d’équilibrer les décisions, le nouveau bureau sera composé de 17 représentants de Grand Chambéry et de 17 du syndicat actuel de SGR. L’association des deux entités nécessite alors d’aplanir les conditions de partenariat avant de concrétiser la mise en commun des moyens, et d’éviter ainsi la fermeture de la station de moyenne montagne située dans les Bauges. En difficulté, celle-ci nécessite la mise en place d’un plan de reprise qui doit être présenté avant fin octobre au tribunal administratif de Chambéry. Actuellement en charge de la régie des stations du Revard, de la Féclaz, de Saint François de Sales et d’Arith, le nouveau syndicat mixte pourrait alors se nommer : « le syndicat mixte des stations des Bauges ».
« Nous avons commencé les discussions entre les différents acteurs pour établir une feuille de route de cette évolution et formaliser les statuts. Ce sera une gestion particulière mais équilibrée. Nous sommes prêts à travailler avec l’ensemble du territoire chambérien dans le but de valoriser nos stations communes dans les Bauges. Afin d’équilibrer l’exploitation des Aillons, il va falloir convertir le modèle alpin en laissant une place au ski nordique et diversifier les offres à l’année. Nous devons penser à l’avenir de nos stations » déclare Michel Frugier.