Shirley Poglio, une femme active qui sait ce qu’elle veut

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Shirley Poglio, 30 ans, mariée, un enfant, paysagiste, s’est découvert une nouvelle passion : la boxe. Un pur hasard, pas complètement. Sportive accomplie et un peu touche à tout, elle a été championne de France de Quad-cross, championne régionale de handball, championne régionale en VTT et a pratiqué l’escalade, le ski de fond, le biathlon et même la conduite de chiens de traîneau. Dans chaque discipline la même rigueur et la même envie de progresser. «L’entraînement, l’entraînement et encore l’entraînement, si on veut s’améliorer, il faut s’en donner les moyens. Pour moi, le sport est vital. La vie est faite d’efforts au quotidien, même dans ma profession de paysagiste. Je suis toujours en mouvement et je me complais dans la nature. Je ne me serais jamais vu dans un bureau».

Jamais, elle n’était entrée pourtant dans une salle de boxe. «Mais j’ai entendu parler du BCR, de la discipline du club. Les entraînements y sont quotidiens, assidus, stricts et sévères. On y a fabriqué des champions. Les boxeurs viennent se dépenser à la salle après une journée de boulot. Un style de vie qui me convient complètement. Alors je me suis dit, pourquoi pas».

C’est ainsi qu’elle a poussé la porte «Et je ne regrette pas. L’accueil a été chaleureux et Jimmy m’a donné tout de suite toutes les cordes et les facilités pour m’entraîner. Je viens désormais tous les jours. Je n’étais jamais monté sur un ring et me voilà à espérer combattre un jour de manière officielle. Je travaille bien évidemment ma condition physique, mais également les aspects techniques de la boxe, les déplacements, les esquives. Je connais mon corps et mes limites. Quand je rentre à la maison, je suis bien. La boxe devient une passion et mon fils de 6 ans y fait d’ailleurs ses premiers pas». Une passion, à tel point que Shirley Poglio se destine au professorat de boxe. «J’ai envie d’enseigner la boxe, en effet. J’ai effectué déjà les premiers stages à St-Etienne. Il en reste deux. L’an prochain je devrais pouvoir passer le premier niveau, puis je m’attaquerais au BAFA, une préparation sur deux ans».

Shirley Poglio n’en délaisse pas pour autant son métier de paysagiste qu’elle adore. «On doit pouvoir conjuguer sa carrière professionnelle et une vie intense de sport. Quand on veut, on peut». Evidemment, cela laisse peu de place pour les sorties. «J’aime tous les sports en général mais ce que j’aime avant tout c’est pratiquer, alors je regarde un peu la télé mais pas plus que cela». Shirley Poglio est une femme de terrain. Paysagiste, toujours ! Elle ajoutera bientôt une nouvelle corde à son arc, le professorat de boxe, nous en sommes persuadés.

 

 

 

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