«Si certains se demandent encore à quoi sert le jumelage…»
Ils ont eu à peine le temps de poser leurs valises… Vendredi soir, les amis allemands de la ville jumelle de Michelstadt, venus participer à la Fête patronale, avaient un peu de retard sur l’horaire. Circulation oblige, leur bus est arrivé à Rumilly assez tard, après environ 11 heures de route…
Qu’à cela ne tienne ! A peine arrivés, ils ont été reçus en mairie par la municipalité et le Comité de Jumelage. Et c’est leur maire Stephan Kelbert qui a passé le premier la porte de l’Hôtel de Ville, pressé de rencontrer son homologue français.
Une réception bon enfant, comme à chaque fois. Car, sur les près de 80 personnes venues célébrer à Rumilly la Fête patronale, beaucoup retrouvaient de «vieilles» connaissances. Avec un plaisir non dissimulé.
Bien sûr, on a fait des discours ! Un peu «laborieux», forcément, puisque la traduction ne facilite pas la fluidité des paroles. Mais l’important, c’était de faire passer un message d’amitié.
Pierre Béchet, en rappelant les grands moments des mois passés (en particulier les cérémonies du centenaire de l’Armistice de 1918), l’a parfaitement exprimé. «Si certains se demandent encore à quoi sert le jumelage», a-t-il déclaré, «ces journées-là suffisent à donner une réponse».
L’amitié, c’est ce qui porte les acteurs de ce jumelage qui dure, avec la même intensité, depuis 1972. Près de 50 années à se rencontrer, se parler. Une belle histoire d’amour qui se renforce avec le nouveau jumelage avec Maglie en Italie.
Peu «d’officiels» cette année dans la délégation qui comptait tout de même des sapeurs-pompiers, des musiciens, des sportifs et des pêcheurs. Mais surtout des «gens» venus à la rencontre des rumilliens.
Et cette année, pour la première fois et grâce à la mobilisation du Comité de Jumelage, tous ont été reçus, logés et nourris dans les familles rumilliennes. Un signe…
On s’est échangé des cadeaux, naturellement, choisis avec soin. C’est ce qu’on fait, en général, avec les amis !