«Si je suis élu, je serai un député de terrain»
Antoine Armand, référent de La République En Marche (LREM) pour la Haute-Savoie, a été investi par la Majorité Présidentielle dans le cadre des élections législatives pour la 2ème circonscription du département. Jeudi 12 mai, il lançait officiellement sa campagne aux côtés de Véronique Riotton, candidate pour la 1ère circonscription, au nom d’un engagement commun, partagé depuis plusieurs années : «C’est important de travailler en confiance et surtout d’avoir un collectif de parlementaires haut-savoyards de la Majorité qui se sont investis pendant les 5 ans sans discontinuer» a déclaré le candidat.
Agé de 30 ans, Antoine Armand est haut-fonctionnaire au Ministère de l’Économie et des Finances. Haut-savoyard depuis plusieurs générations, il est l’arrière petit-fils de Louis Armand, ingénieur devenu directeur général du réseau SNCF en 1949 et figure emblématique de la résistance française.
«Antoine est un jeune homme brillant qui a animé le mouvement avec engagement et avec une sacrée capacité de mobilisation» affirme Véronique Riotton.
Le candidat a profité de l’occasion pour présenter sa suppléante, Danièle Carteron, 37 ans, née à Annecy et originaire du Massif des Aravis. Cette chef d’entreprise dans l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage est également 1ère adjointe au maire de Saint-Jean-de-Sixt et conseillère communautaire à la Communauté de Communes des Vallées de Thônes. Elle se définit comme étant «très engagée de manière générale dans le territoire» et se dit «ravie d’être aux côtés d’Antoine et honorée de sa confiance pour parler des problématiques qui me touchent ou nous touchent tous, car aujourd’hui j’ai des préoccupations en tant qu’élue mais nous en avons tous en tant que citoyens. Comment ne pas parler d’écologie, d’agriculture, de mobilité et également de la problématique des logements qui m’a fait devenir élue afin de travailler et trouver des solutions sur l’accès au logement pour tous sur notre territoire».
Antoine Armand explique porter cette candidature à travers 3 piliers : son engagement, tant associatif que politique, ses compétences professionnelles et ses convictions.
«Faire de la politique
autrement»
Le 1er pilier que le candidat évoque est son engament local, d’abord au niveau associatif à travers l’association Voies d’Avenir dont il est président et qu’il a fondée avec sa famille en mémoire de son arrière-grand-père pour valoriser les filières professionnelles et techniques. Il fait également part de son engagement politique, en ayant été candidat aux élections régionales et départementales en 2021, «ce qui m’a permis de m’investir sur des thématiques de mobilité, d’agriculture et d’économie avec des dossiers industriels très importants pour notre département et pour la 2e circonscription». Le 2ème pilier, ce sont les compétences et expériences qu’il a acquises dans son milieu professionnel. «On voit bien aujourd’hui que la complexité de notre système administratif et politique fait que l’on a besoin d’avoir des élus qui connaissent et comprennent les mécanismes et qui sont immédiatement en mesure d’agir et d’aller chercher la bonne information, trouver la bonne solution pour que l’agricultrice qui a un problème pour monter un dossier dans le cadre de la loi pour l’Economie Circulaire, ou l’industriel qui cherche à monter un dossier pour le Plan de Relance, puisse trouver des solutions auprès de son ou sa député(e). C’est un atout essentiel que de connaître et les comprendre les arcanes de l’administration française».
Enfin, il dit accorder beaucoup d’importance à ses convictions, celles d’un homme qui fait le choix de s’engager dans une période où les politiques et les parlementaires en particulier sont décriés alors qu’ils portent un projet. «Ma conviction, c’est donc de faire de la politique autrement». Il explique la nécessité de se concentrer sur un seul mandat et d’adapter les textes de loi proposés selon les spécificités locales, en étant un élu déterminé, impliqué, qui porte des valeurs à la fois de travail, de respect et de considération.
Satisfait du bilan des 5 dernières années, il reconnaît cependant le besoin probable de changer de méthode, faisant écho aux propos récents du Président de la République.
«La méthode doit tenir compte du respect de chacun, que ce soit dans sa sensibilité, dans sa capacité à voir les choses sous un autre angle et la considération de ceux qui ne sont pas d’accord avec les décisions et/ou la façon dont elles sont prises».
Environnement,
éducation, santé…
«Un des thèmes que nous souhaitons porter pour la Majorité Présidentielle est l’environnement, qui devient notre mantra, qui devient la politique publique par excellence et que nous devons intégrer à toutes nos actions pour réussir la transition écologique : pas une écologie punitive, pas non plus une écologie d’affichage, mais une écologie de concertations, de solutions et de résultats». Il souligne l’importance de mettre tous les acteurs autour d’une table, les agriculteurs, les transporteurs, les industriels pour fixer ensemble des objectifs visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à préserver la qualité de l’air jugée particulièrement préoccupante dans le bassin annécien ou encore réfléchir à des solutions alternatives en terme de mobilité.
Antoine Armand évoque 2 autres thématiques qu’il considère comme étant majeures : l’éducation et la santé.
L’éducation, à savoir la capacité à former des citoyens, la capacité à permettre aux jeunes de trouver un travail et de changer de travail. «Pour cela, il faut à la fois revoir la qualité de notre enseignement, les conditions de travail de nos professeurs et le faire ensemble».
Le candidat évoque ensuite la résonance nationale des problématiques en matière de santé : «Au vu l’état de notre Hôpital et la dette que nous avons contractée depuis des décennies à l’égard des soignants, nous devons lutter contre les déserts médicaux qui sont vécus comme une difficulté du quotidien et comme une injustice territoriale Il faut également régler le problème de la dépendance, en recrutant selon la promesse du Président 50 000 infirmiers et aides à domicile pour que partout sur le territoire la 1ere solution ne soit pas forcément l’EHPAD mais avant tout la capacité à être chez soi et à bien vivre chez soi».
Antoine Armand présente la 2ème circonscription comme étant une petite France avec ses territoires variés et par conséquent des thématiques et problématiques parfois diverses : la qualité de l’air, la transmission des savoir-faire, l’agriculture, la ruralité, la montagne, les emplois industriels, «c’est la 1ere fois dans le pays depuis des décennies que grâce à l’action du Président de la République, des emplois industriels sont recréés, alors à nous ici de poursuivre l’accompagnement des entreprises, de réduire les normes, de baisser les impôts pour permettre à cette vitalité économique de continuer à créer de l’activité, de l’emploi et de la prospérité».
Le candidat se dit plus que jamais prêt à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des élus locaux, avant de conclure : «Si je suis élu, je serai un député de terrain, à l’écoute de nos concitoyens, des acteurs économiques et touristiques, de nos agriculteurs, de nos associations, je porterai à l’Assemblée Nationale les priorités de notre territoire».
La 2e circonscription regroupe les cantons de Alby-sur-Chéran, Annecy Centre, Annecy Nord-Est, Faverges, Seynod, Thônes.