Sylvain Charlet entraînera les avants du RCSR

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Si les dirigeants du RCSR continuent sereinement leur recrutement avec la prolongation de contrat de Bastien Gensana dans la charnière et du centre Benjamin Cartier puis de la signature d’un nouveau venu Edgar Bazin (centre, ex Voiron, Grenoble et Narbonne), il était important de finaliser l’arrivée de l’entraîneur des avants aux côtés de Sébastien Decarre. 
C’est chose faite depuis cette semaine. Frédéric Moine, co-président du club Haut-Savoyard a officialisé l’arrivée de Sylvain Charlet, ex joueur professionnel qui a connu les clubs successifs d’Albi (2007), Bourg-en-Bresse (2008), Bourgoin (2009 à 2011), Dax (2011), Pau (2012-2018). Dernier club fréquenté Perpignan (depuis 2018). 
Pilier de formation, Sylvain Charlet a disputé 123 matchs en Pro D2, 75 en Top 14 et 15 en challenge européen. Un joueur donc de très haut niveau qui évoluait encore la saison dernière dans la formation de l’USAP.
Mais à 35 ans, il a décidé de donner un autre virage à sa carrière. Une décision qu’il a murement préparée puisqu’il a passé en amont ses diplômes d’entraîneur à Marseille d’où il est natif.  Il entame une seconde carrière comme entraîneur. Mais depuis 3 ans il a approché sa nouvelle fonction par les bases auprès des espoirs de Pau puis auprès de l’équipe féminine de Perpignan en Elite 2. Il a pris en quelque sorte ses marques. Son premier gros challenge ce sera véritablement à Rumilly. 

Quel est votre meilleur souvenir en tant que joueur et éprouvez vous par ailleurs des regrets ?
« Assurément, ma plus grande joie a été la montée de Pro D2 en Pro A avec Pau en 2015. Quant aux regrets, on en éprouve toujours car on désire toujours faire plus, toujours faire mieux. Je n’ai pas marqué beaucoup d’essais mais ce n’était pas ma priorité. L’important était la performance du groupe. Dire que ma carrière est aboutie, je n’irais pas jusqu’à dire cela, mais je suis content oui ». 

Quelle est votre approche du métier d’entraîneur ?
« J’attache beaucoup d’importance au côté humain. L’entraîneur a besoin des joueurs pour avancer et vice-versa. Le rugby demande de la rigueur et le respect des valeurs. Tout le monde a sa chance. Je suis quelqu’un d’ouvert et à l’écoute. Je crois en l’échange. J’ai hâte vraiment d’entrer dans le vif du sujet et de prendre contact avec le club et le groupe. Il y a forcément un temps d’adaptation, de découverte. Ma venue à Rumilly est actée mais on est toujours dans l’attente des décisions gouvernementales pour la reprise des activités »

Comment vivez-vous cette période de confinement ?
«Plutôt bien. Je suis en maison avec jardin et piscine. C’est un confinement assez doré je vous l’avoue d’autant que je profite à plein temps de ma famille. Ma carrière de joueur m’a éloigné souvent de la maison et c’est du bonheur d’être plus longtemps avec ma femme (Vincianne) et ma fille de 3 ans (Victoria). Elles resteront ici tandis que je rejoints Rumilly. Mais il faut savoir faire des concessions dans la vie si l’on veut avancer ». 

Quelle approche avec le RCSR ?
« Les premiers contacts ont été excellents. J’ai tout de suite été séduit par le projet et le fait que je connaisse déjà Sébastien Decarre. On s’est connu ados à Castres. Nos carrières nous ont certes éloignés mais on avait repris contact il y a 2 ans. Lors de nos échanges avec Sébastien et les dirigeants, j’ai ressenti très vite de la confiance et des envies communes de faire évoluer le club sans mettre la charrue avant les bœufs. Je connais la région puisque j’ai joué à Bourgoin et Bourg-en-Bresse. J’ai des attaches également à Villefranche-sur-Saône où réside ma belle famille. Je ne viens pas en terre inconnue. Je sais aussi que je ne suis que de passage, le club lui sera là après nous. Je démarre ma nouvelle carrière à Rumilly plein d’espoir. Je fais confiance à mon instinct»

 

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