Thomas Jakobs : cap sur les Jeux

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Thomas Jakobs, 29 ans dont trois de pratique intensive du badminton fait partie de ceux qui ont le droit de continuer à pratiquer du sport pendant le confinement. En effet, il est déjà un habitué des championnats internationaux de badminton en fauteuil puisqu’il a deux phases finales à son actif, en championnats d’Europe et championnats du monde.
Aujourd’hui, ce sont les Jeux Olympiques et les Championnats du Monde de 2021 qu’il prépare au Squash Badminton Rumillien, que Philippe Mariat ouvre tout les matins spécialement pour lui.
Ce sport, il l’a découvert par l’intermédiaire de Stephen Durand, licencié à l’Annecy Badminton Club, qui l’a rapidement emmené disputer un tournoi au Brésil après s’être aperçu qu’il en était capable.

L’entrainement s’est intensifié depuis un an 
Étant sportif de haut niveau, Thomas Jakobs n’a cessé de s’entrainer que durant les deux premiers mois de confinement cette année.
Ses entraineurs, Lucas Prégermain et Stéphanie Cloarec l’accompagnent cinq fois par semaine depuis un an et demi pour le premier et un an pour la seconde.
Cette dernière, il l’a justement rencontrée grâce à ses premiers championnats du monde, en 2019, après que le Directeur Technique National adjoint, Fabrice Vallet, ait décidé d’intensifier les entraînements pour faire progresser l’athlète. Stéphanie Cloarec, qui a été parmi les dix meilleures joueuses françaises, l’a ainsi beaucoup aidé sur le technique en particulier depuis qu’elle l’a pris sous son aile.
Bien qu’il soit licencié à l’Annecy Badminton Club, Thomas continue de s’entrainer à Rumilly parce que c’est là qu’il a découvert son sport et qu’il a pu y trouver des conditions optimales dans la ville de ses parents.

Ingénieur en parallèle
En 2020, il est possible de vivre du parabadminton, mais uniquement en étant champion ou vice-champion du monde quand on est Français. Thomas explique que le système est différent en Asie puisque des entreprises recrutent des joueurs afin qu’ils portent leurs couleurs.
Comme ce n’est pas son statut, le Rumillien s’est organisé de manière à pouvoir concilier vie professionnelle et vie d’athlète. L’avantage qu’il a, c’est qu’il a sa propre entreprise de systèmes énergétiques de bâtiments, ce qui lui laisse les matinées pour s’entrainer et les après-midi pour travailler.
Il vient aussi de prolonger des partenariats avec deux entreprises locales, Chabert et Prolutech, qu’il tient d’ailleurs à remercier. Au niveau institutionnel, la Région a apporté une aide l’année dernière aux sportifs visant les Jeux et la mairie d’Annecy apporte des financements à son club.

Quels objectifs aux Jeux et aux mondiaux ?
Les Jeux Olympiques et Paralympiques devaient se tenir cet été mais on été reportés pour les raisons que l’on connait. Thomas Jakobs se déplacera donc au Japon en septembre 2021 avec un objectif bien déterminé : ramener une médaille à la maison.
Il reste toutefois lucide sur ces chances et estime qu’elles sont plus élevées en double qu’en simple.
Il s’y rendra avec David Toupé, qui a déjà été champion du monde de double, après que la paire ait réussi à se qualifier grâce à ses résultats lors de douze tournois de qualification disputés entre mars 2019 et février 2020 (un treizième était prévu mais a été reporté à une date encore inconnue).
En ce qui concerne les championnats du monde, l’équipe de double sera la même. L’objectif sera aussi d’aller chercher une médaille même si c’est une mission qui pourrait paraitre plus difficile. Toutes les équipes nationales seront présentes, au contraire des Jeux où seulement une équipe représente chaque nation. Toutefois, un sportif de haut niveau cherchera toujours les victoires.

 

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