Tout le monde veut un jardin ou une terrasse

Le confinement a poussé certaines personnes à réfléchir à l’endroit où elles veulent vivre. En effet, une augmentation nationale a été constatée au niveau de la demande de logements avec extérieurs. 
David Hubschwerlin, de l’agence ORPI Rumilly, a pu constater que les choses ont commencé à bouger dès la fin du confinement. En effet, il pense que les gens ont pu mûrir leur projet et ont réalisé qu’investir dans l’immobilier est une valeur sûre, même en temps de crise. 
La demande pour les habitations avec extérieurs a bien entendu augmenté, les personnes se rendant compte que c’est quelque chose d’indispensable au final. Il considère d’ailleurs que la demande est devenue tellement forte qu’il y a une incidence sur les prix. En effet, plus personne ne chercher à négocier car le bien pourrait leur échapper en raison d’une offre plus haute.
On nous explique aussi que la demande est telle que tout le stock de biens avec extérieurs disponible à l’agence a été écoulé en une quinzaine de jours.
Du côté de la SAGI, on constate aussi une évolution sur les demandes de locations pour les maisons avec jardin ou les extérieurs. Le problème est que là aussi il n’y a pas forcément beaucoup d’offre donc la demande y est supérieure. À cela on peut ajouter un retard accumulé à cause du confinement, qu’il faut maintenant rattraper, imposant une certaine masse de travail supplémentaire.
Même son de cloche chez Immodec : on y constate une demande plus importante sur des logements avec extérieurs et jardin, qui représentent désormais une vraie plus value. Le promoteur immobilier ne réalise toutefois pas plus de ventes que d’habitude, n’ayant pas de biens correspondant à cette nouvelle demande immédiate pour le moment.
On constate donc que nos trois spécialistes sont d’accord sur un point : la demande de logements avec jardin, terrasse ou balcon a explosé ces dernières semaines. 
Pour l’achat, en plus d’une volonté d’avoir un extérieur, une explication peut se trouver dans les taux d’intérêts très bas qui incitent à contracter un prêt rapidement. En effet, ils sont appelés à remonter durant l’été, poussant à une certaine forme d’euphorie.