Un bilan «très positif» malgré une fréquentation en légère baisse

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L’heure du bilan de la saison 2023 a sonné pour la piscine municipale de la ville, ouverte du 1er mai au 30 septembre. Cet espace familial, sportif et à vocation ludique, a accueilli le public durant cinq mois, avec ses deux bassins extérieurs, sa pataugeoire et ses divers équipements (solarium, jeux pour enfants, espaces verts, terrains de sports, etc.). Une équipe de vingt saisonniers a veillé au confort et à la sécurité des usagers.

50 136 entrées sur les cinq mois d’ouverture

Joan Laidebeur, directrice des Sports et de la Vie associative de la Ville, dresse un bilan «très positif», malgré une fréquentation légèrement en baisse par rapport à la saison 2022, qui avait battu des records avec 51 209 entrées, du jamais vu depuis 2009 (où 54 752 entrées avaient été enregistrées). Depuis cette année-là, les chiffres variaient entre 35 000 et 50 000 entrées, avec une faible fréquentation en 2020 due aux premiers mois de la crise Covid (20 158 entrées et 61 932 euros de recettes) et en 2021 avec l’instauration du pass sanitaire (30 276 entrées et 90 387 euros de recettes).

Cette année, 50 136 entrées ont été comptabilisées, pour 146 563 € de recettes : 7198 en mai (10 882 en 2022), dont 3610 scolaires, 11 604 en juin (10 105 en 2022), dont 4224 scolaires, 11 864 en juillet (13 590 en 2022) dont 432 scolaires, 11 549 en août (10 939 en 2022) et 7921 en septembre (5 693 en 2022), dont 3993 scolaires. La fréquentation était donc en baisse en mai et juillet, et en hausse en juin, août et septembre. «On a eu une belle météo durant ce mois de rentrée, à quelques exceptions près, avec plus de scolaires que l’année dernière. Alors qu’en mai, 27 créneaux ont été annulés à cause du froid ou de la pluie».

«L’apprentissage à la natation et la prévention des noyades sont une priorité»

A noter que concernant les apprentissages, «les progrès sont notables sur tous les débutants car ils ont suivi des cours en mai et juin, qu’ils ont poursuivis en septembre, ce qui leur fait deux cycles de natation, sachant que certains ont aussi pris des cours durant les vacances». Cette continuité apporte de vrais résultats, «d’où l’importance de conserver l’ouverture de la piscine sur le mois de septembre. L’apprentissage à la natation et la prévention des noyades sont une priorité». Côté tarifs, malgré une hausse générale, il n’y a pas eu d’augmentation pour les jeunes : l’entrée, qui est passée de 4 € à 4,50€ pour les adultes, est restée à 2 € pour les moins de 22 ans. «On a vendu plus d’entrées enfants à l’unité que d’entrées adultes. Au niveau du scolaire, on a rempli nos objectifs, à savoir accueillir les élèves de Rumilly, du public et du privé, et on a aussi accueilli en plus trois classes du canton, de Marcellaz-Albanais et Moye, car un créneau était disponible en septembre». Au total, 29 classes de primaires (plus de 12 000 scolaires primaires et secondaires) ont suivi de cycles de 10 séances minimum.

62% du public est Rumillien

62% des usagers sont des habitants de Rumilly (60% en 2022), 22% résident dans les 16 autres communes du territoire Rumilly Terre de Savoie et 16% viennent des territoires du Grand Annecy (12%) et de Grand Lac (4%).

Toutes les leçons de natation individuelles et collectives ont été vendues et les cours d’aquagym ont attiré de nombreux usagers : «C’est la première année que l’on vend autant de cours d’aquagym». Les animations gratuites pour les jeunes ont comme chaque année bien fonctionné (volley-ball, duathlon, divers jeux de ballons, waterpolo, plongeon sauvetage, etc.). Seule l’activité nouvelle «Aqua bien-être» mise en place le samedi matin n’a pas du tout fonctionné et ne sera pas reconduite. A la place, la direction des Sports et de la Vie associative réfléchit à l’instauration d’un deuxième créneau d’aquagym sur un autre horaire. «C’est une des pistes pour 2024, avec également un créneau dédié à l’aquaphobie».

Encourager les jeunes au métier de maître-nageur

Côté équipe (maîtres-nageurs, agents de caisse, agents de vestiaire, agents de nettoyage), «il y avait une bonne entente et une belle cohésion». Nouveauté cette année, l’équipe a accueilli une BNSSA (Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, NDLR), qui devait aussi travailler au plan d’eau (finalement non soumis à la surveillance), et un stagiaire en formation «maître-nageur». Ce dernier a notamment mis en place une action «sauvetage» fin août qui a eu du succès. «On va s’axer sur la promotion du métier, pour répondre au besoin de maîtres-nageurs et surtout pour donner envie aux jeunes du territoire de passer le diplôme du BNSSA qui dure une semaine et qui permet de travailler à coup sûr durant l’été». Des retours positifs d’usagers ont été faits sur la qualité de l’accueil et la propreté du site. Petit bémol sur le restaurant-snack dont les quelques fermetures non prévues le midi ont fait des mécontents. «Nous étions malgré tout satisfaits que le lieu ait été repris sur cette saison mais il faudra que ce soit différent l’année prochaine».

Dans la perspective du futur centre aquatique, l’idée est de maintenir la piscine actuelle ouverte pour permettre une transition sans interruption. «Les gens sont attachés au site actuel mais commencent à accepter l’idée que la piscine soit délocalisée. C’est un lieu de rencontre intergénérationnel, ouvert à tous, c’est un créateur de ciment social, notamment pour ceux qui ne peuvent pas partir en vacances l’été».

En 2024, dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris, des animations dédiées seront organisées.

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