Un carrefour à réaménager totalement
On a tous vécu cette situation ! Il est 17h30 et, depuis le rond-point de Martenex jusqu’au carrefour entre le boulevard de l’Europe et l’avenue René Cassin, tout est bouché. Et dans l’autre sens, ce n’est pas vraiment mieux.
Et chacun d’entre nous a pesté en se disant que, quand même, il faudrait faire quelque chose pour aménager ce carrefour maudit.
Evidemment, les élus comme les services techniques sont bien conscients du problème. Mais la situation est complexe sur cette « porte » de la ville. En arrivant par le sud, le tourne-à-gauche aux feux tricolores n’a pas la longueur suffisante, du fait du gabarit de la voie à cet endroit. Du coup, les véhicules qui veulent emprunter la rocade sont bloqués et nombre d’entre eux choisissent de filer tout droit et de traverser la ville. Ce qui ne fait que repousser le problème du côté de la Place d’Armes et au-delà vers le Pont Neuf.
Deuxième difficulté, le double carrefour. Car, derrière ce premier carrefour à feux, un second pose également problème, celui qui régule le trafic entre le boulevard de l’Europe et le chemin de Surmotz. Avec en plus l’entrée et la sortie de l’hypermarché et de l’école Jeanne d’Arc.
«Il faut faire un rond-point !», entend-on souvent. Peut-être, mais ce n’est pas aussi simple. Et il est indispensable de réfléchir à un aménagement global de ce secteur. D’autant plus que, en parallèle, il faut intégrer les « déplacements doux », cheminements piétons et pistes cyclables.
«La Commune souhaite améliorer les déplacements sur les boulevards en réaménageant certains carrefours-clefs afin de fluidifier la circulation et sécuriser les différents échanges en prenant en compte les modes doux », affirment les élus. L’intention est louable mais, dans un premier temps, il est nécessaire que la ville ait la maitrise du foncier sur ce secteur. C’est pourquoi, avant même d’imaginer un plan de circulation nouveau, le conseil municipal a approuvé l’instauration d’un périmètre d’études sur le carrefour et ses abords. Ce qui signifie que, pour ne pas créer une situation encore pire et pouvoir, à terme, disposer des parcelles nécessaires à de futurs aménagements, des « sursis à statuer » (annexés au PLUI) permettront d’éviter des constructions inopportunes et autres aménagements privés.
Alors, certes, on n’en est pas encore à voir disparaitre les embouteillages quotidiens, mais c’est une première étape. Et on se prend à rêver d’une circulation fluide à cet endroit, à toute heure de la journée…