Une cérémonie de voeux groupée pour croiser les réseaux et créer du lien

Jeudi 18 janvier, quatre associations emblématiques du territoire de l’Albanais étaient réunies pour présenter leurs voeux à leurs partenaires respectifs et communs ainsi qu’à leurs adhérents. Une première édition groupée avait eu lieu en 2023, dans le but de faire croiser leurs réseaux et favoriser le lien ; forte de son succès, les présidents du Comité d’Action Economique Rumilly-Alby Développement (CAE), du Rugby Club Savoie Rumilly (RCSR), du Groupement d’Employeurs Ressources Alb’ (GE) et de l’école de Production de l'Albanais (ECOPRA) ont souhaité réitérer l’évènement pour cette nouvelle année. De nombreux convives étaient rassemblés dans la salle de réception du stade des Grangettes pour profiter de cette soirée conviviale. Ces associations ont un point commun : contribuer au dynamisme et au développement économiques du territoire.

CAE : «Se rassembler pour aller plus loin, être plus forts et surmonter tous les défis»

Cédric Daviet, président du CAE, a mis en avant la nécessité de cultiver le collectif : «le but est de se rassembler pour aller plus loin, être plus forts et surmonter tous les défis qui se présentent». Après un retour sur les actions et évènements de 2023 (à la fois grand public et pour les entreprises) «qui concernent tout le territoire de l’Albanais, en lien avec les collectivités» et l’annonce de ceux à venir, Cédric Daviet a rappelé que l’objectif du CAE est de promouvoir l’action économique du territoire et la participation à son attractivité. Concernant les adhésions, une nouveauté a été soulignée : le CAE a élargi son offre aux chefs d’entreprise dont les établissements se situent au-delà des frontières du «74150» et du «74 540» «à partir du moment où leur activité a un intérêt particulier sur le territoire». Il a conclu en rappelant les principales missions du CAE que sont «animer le territoire, faire émerger des solutions bénéfiques aux entreprises et avancer ensemble».

RCSR : «Nous avons la volonté que ce club contribue à l’animation de son territoire»

Frédéric Moine, président du RCSR, est revenu sur l’historique de ce club «à part, dynamique et en pleine croissance», qui est le premier de la Haute-Savoie. L’équipe 1, qui joue en Nationale 2, a l’ambition de se qualifier cette année pour les phases finales et «de monter d’un cran en passant en Nationale». Il a ensuite évoqué les belles ambitions du club, qui oeuvre notamment pour la jeunesse, ses projets et ses animations autour du rugby et au-delà. «Nous avons la volonté que ce club contribue à l’animation de son territoire, avec le soutien de partenaires. Une façon aussi de faire rayonner Rumilly». Après le succès du concert l’Héritage Goldman en août dernier, qui a enchanté le stade des Grangettes grâce notamment à l’implication de 150 bénévoles passionnés, une surprise a été annoncée pour 2024 : la venue de la star de la chanson française Louis Bertignac le 29 juin.

GE : «Mutualiser et pérenniser l’emploisur le territoire»

André Falcomata, président du GE, a rappelé son engagement auprès des entreprises avec la mise à disposition de 30 salariés aux compétences multi-secteurs «pour mutualiser et pérenniser l’emploi sur le territoire». Le Groupement d’employeurs est une association «à votre service pour répondre au juste temps, à la juste compétence dans vos entreprises», qui permet d’allier flexibilité pour les entreprises et sécurité de l’emploi pour les salariés. «Certains salariés sont satisfaits de ne pas être uniquement dans une entreprise et certaines entreprises sont contentes d’avoir toujours la même personne tout au long de l’année même si elle n’est là qu’une demi-journée ou une journée par semaine. Ce sont vos salariés de demain».

ECOPRA : «Répondre à un besoin du territoire, celui de renforcer les entreprises»

Flavien Michel-Dechabannes, président d’ECOPRA, est revenu sur la genèse du projet de création de cette école qu’il qualifie d’«entreprise-école», l’enjeu étant de faire venir de nouveaux talents au sein des entreprises qui ont une activité industrielle. Ouverte en 2022, elle accueille actuellement 17 jeunes de 15 à 18 ans «engagés dans une formation de CAP pour faire de la conduite de ligne automatisée avec une option usinage qui va leur permettre de produire des vraies pièces pour des vrais clients». Le président de l’école ajoute que «prendre des jeunes qui ne trouvent pas leur place dans le modèle d’éducation classique et qu’on met en situation réelle de production, c’est la force du modèle. Cela permet de les remettre dans les rails, leur faire acquérir de nouvelles compétences, de leur donner les compétences attendues par les entreprises, que ce soit le travail en équipe, l’excellence, etc.», avant de conclure : «A notre petite échelle nous voulons répondre à un besoin du territoire, celui de renforcer les entreprises».