Annecy : une cérémonie en hommage aux soldats morts pour la France

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La cérémonie d’hommage de la FNDIRP dans le cadre du congrès organisé à Annecy a réuni des membres venant des 4 coins de la France.

La cérémonie d’hommage de la FNDIRP dans le cadre du congrès organisé à Annecy a réuni des membres venant des 4 coins de la France. Photo : Alexis Fernandez

Dans le cadre du 44e congrès de FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) réunissant des congressistes de toutes les régions de France, qui se déroulait cette année à Annecy du 15 au 18 mai, une cérémonie d’hommage aux victimes de la barbarie nazie a été célébrée à la stèle des déportés, square des martyrs à Annecy. La cérémonie a commencé par l’allocution de la secrétaire générale de la FNDIRP, Jocelyne Martinet, également présidente de l’ADIRP 74 qui en a profité pour rappeler les faits historiques et notamment le fait que "la Haute-Savoie a été le premier département français à être libéré". Suite à ces évènements le FNDIRP a été créé pour "répondre à un besoin de réinsertion social psychologique". "Il s’agissait d’un soutien concret pour le retour à la vie civile", valorise Patrick Lecuppre, directeur départemental de l’ONAC-VG, (Office national des combattants et des victimes de guerre).

Un nouveau combat

Mais depuis, les rescapés de la guerre sont de moins en moins nombreux et l’association a peu à peu changé d’objectif. Désormais, son nouveau but c’est la transmission. En effet, l’association incarne désormais le combat de la mémoire auprès de tous les publics. Forte de 215 membres actifs, elle participe à transmettre la Mémoire dans les établissements scolaires pour "défendre les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité". "Notre combat est celui de la mémoire préservation des valeurs humaines fondamentales", valorise Alain Rivet, le président délégué du FNDIRP. La cérémonie s’est poursuivie par la Marseillaise, le chant des partisans et le chant des marais avant que le dépôt de gerbe devant la stèle des déportés ne clôture l’hommage.

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