Une collecte de jouets peu ordinaire

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Vendredi 30 juin, lors de la kermesse de l’école, une initiative peu banale avait lieu : une collecte de jouets. Toute l’après-midi, familles et enfants pouvaient déposer des jouets, qui ont ensuite été donnés aux «Chantiers Valoristes» pour être revalorisés et revendus dans des boutiques solidaires et sur le site jeuchange.fr.

Tout comme beaucoup d’objets de notre quotidien, le jouet plastique est un fléau pour l’environnement, et a souvent une durée de vie limitée dans nos foyers. 110 000 tonnes de jouets sont jetés aujourd’hui en France. Les enfants grandissent vite, en reçoivent beaucoup et à de multiples occasions : Noel, anniversaire parfois même à Pâques, ou sans raison précise. Leur quantité par enfant, fait qu’ils s’en désintéressent vite et souvent ne jouent pas avec tous. C’est sur ce constat, que Juliette Macquaire, fondatrice de «Jeuchange» à Aix-les- Bains, après avoir travaillé dans le domaine du jeu et jouet chez Walt Disney et Hasbro, a fondé sa plateforme solidaire du jouet. Les «Chantiers Valoristes» quant à eux, sont en train de créer un atelier du jouet en collaboration avec «Jeuchange». Pour Juliette Macquaire, le jouet est un produit exceptionnel sur lequel travailler» Le jouet est un produit atypique : il a une valeur émotionnelle, c’est la transmission, il y a du partage, il y a de l’éducatif, de l’ apprentissage. Mes convictions personnelles étaient de plus en plus engagées vers l’environnement. Je voulais entreprendre depuis quelques années.» déclare-t-elle. A ses côtés, deux partenaires ont rejoint l’évènement : «Ecomaison «seul éco-organisme agréé par l’Etat depuis 2011, pour gérer le tri, la collecte, le réemploi et le recyclage des objets pour la maison. Depuis 2022, Ecomaison a obtenu ses agréments pour les jouets et jeux de plein air. En Savoie, leurs partenaires sont la Toupie, les Chantiers Valoristes, Emmaüs. «Encore» est un collectif d’indépendants qui a mis en place, le suivi du jeu via des étiquettes et une histoire numérique. «Je trouve cela très poétique de posséder un objet qui a été possédé par quelqu’un d’autre, aimé par quelqu’un, qu’on connaisse la personne ou pas. Pour moi, cela lui donne plus de valeur. J’avais envie de rendre la seconde main plus désirable grâce à l’histoire.»explique la représentante de ce collectif. L’idée ici, c’est de proposer à chaque enfant qui va déposer un jouet, d’écrire l’histoire de celui-ci qui sera ensuite mis sur la plateforme en ligne, et ainsi de main en main, chaque propriétaire pourrait continuer s’il le souhaite l’histoire du jouet.

 

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